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Un article de Caverne des 1001 nuits.

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Version du 19 août 2007 à 10:05

Les médias français comme nouveau pouvoir judiciaire au service de la dictature d'opinion (31 décembre 2013 à 17:29)

Durant de nombreuses années, nous avons, sur ce site, décrit les névroses collectives qui habitaient la France, névroses liées à des idéologies persistantes et à un dénigrement structurel du pays par les élites françaises elles-mêmes. Si ces élites ne peuvent plus cacher la tourmente économique (et ses raisons sur lesquelles nous ne reviendrons pas dans cet article), d'autres dimensions du "problème français" s'avèrent particulièrement inquiétantes : la politique, la culture, les médias, la cohésion sociale sont en crise. Quand on a détruit toutes les valeurs, il semble normal de faire n'importe quoi et de se servir le premier sans aucune moralité.

Les médias occupent une place à part dans le dispositif mental totalitaire français et nous allons démontrer dans cet article que ces derniers sont devenus un nouveau pouvoir judiciaire anticonstitutionnel, doté de tous les éléments qui constituent la justice actuellement.

Des élites dans le culte des valeurs nuisibles

Le quarté gagnant

Il faut le dire, depuis maintenant plus de trente ans, et nous en avons longuement parlé sur ce site, les élites (intellectuelles, culturelles, politiques et médiatiques) se sont acharnées à changer le sens des mots, à faire glisser la sémantique et à lutter pour que des champs entiers de l'investigation intellectuelle deviennent "interdits par la loi ou interdits dans les esprits sans être interdits par la loi".

Nous allons, dans cet article, revenir à une sémantique plus rude, plus vraie et appeler un chat un chat. Il faut le dire, depuis trois décades, nos élites sont habitées par :

  • le mensonge structurel,
  • la détestation de la France,
  • l'incompétence et le manque de courage,
  • le déni public allié à une brutalité extrême mais cachée (puisque relayée par aucun média). [...Le pouvoir judiciaire des médias français...]

(Discuter:Les médias français comme nouveau pouvoir judiciaire au service de la dictature d'opinion)

L'obsession française de l'islam

1001nuits, 4 mai 2012 à 10:09

L'obsession française de l'islam (4 mai 2012 à 10:09)

Introduction

Force est de constater que la France est devenue obsédée de l'islam. Que ce soit à gauche ou à droite, les discours anti-islamiques se sont généralisés dans le mépris le plus profond des vérités fondamentales de l'islam de France et de l'islam en général.

Nous allons, dans cet article, tenter de donner des pistes sur le pourquoi d'une telle obsession.

Du racisme à la diabolisation de l'islam, un transfert réussi

Le déclencheur du changement

L'islam, en tant que tel, n'est devenu un problème de société en France que depuis les attentats de 1995 en France puis ceux du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Auparavant, les campagnes partisanes du type "Touche pas à mon pote" visaient le racisme (quand ils ne le suscitaient pas) mais pas l'islam. Les médias français, postérieurement au 11 septembre et en phase avec les médias américains, ont préparé les opinions publiques à la "vengeance légitime contre le terrorisme" et ont préparé les interventions militaires en Afghanistan et en Irak.

A partir de ce moment, un glissement a eu lieu dans la rhétorique raciste anti-arabe. Cette dernière s'est transformée en une position contre l'islam, position beaucoup plus politiquement correcte que la position raciste classique, objectivement indéfendable au grand jour.

Un glissement sémantique qui plaît à gauche comme à droite

S'il est raciste de "ne pas aimer" les arabes, il n'est pas raciste de ne pas aimer l'islam. L'islam est donc devenu le bouc émissaire facile car il est issu d'un transfert xénophobe très classique, transfert de la peur de l'autre vers la peur de la religion de l'autre. Le premier mouvement est interdit ou au moins réputé mauvais ; le second, lui, est parfaitement "acceptable", qui plus est dans une rhétorique des droits de l'homme (vus par les intellectuels français). [...L'obsession française de l'islam...]

(Discuter:L'obsession française de l'islam)

Taken, par Ibrahims Kone

1001nuits, 11 février 2012 à 17:44

Taken, par Ibrahims Kone (11 février 2012 à 17:44)
I will sit by this riverside
And never take my gaze off it
By God pearls have passed this tide
None to my neck have fit


Words have come out of pride
No rope to pull a bit
The friend stepped in the ride
And stole the whole of it


Darkness has fallen inside
Despite thousands of candle lit
I am taken by the enchanting bride
There remains nowhere to take a seat.


Ibrahims


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(Discuter:Taken, par Ibrahims Kone)

O solde des comptes passés, par Anatole Swadock

1001nuits, 19 septembre 2011 à 21:42

O solde des comptes passés, par Anatole Swadock (19 septembre 2011 à 21:42)
O solde de mes comptes passés
As-tu retrouvé les aumônes ?
J'ai tant donné en charité
Mes phéromones


O solde des comtes passés
J'accumule encore en lice
Les chants de mes fleurs factices
Et les rumeurs des trépassés


O solde des comptes passés
Tu es enclin au positif
Malgré les vies malgré l'esquif
Des renaissances entourbées


O solde des comptes passés
Je chante encore tel Ulysse
Les vertus de ton avarice
Qui m'ont fait tel que je suis né


O solde des comptes passés
D'où vient le flux je ne sais pas
Il repart vite en Carabas
Me laissant seul éviscéré


O solde des comptes passés
Tu sonnes le glas des marchandages
De la boue qui jonche le passage
Des tubulures de mes orées


O solde des comptes passés
Je pleure seul cette récurrence
Dans des amas de larmes rances
Qui peuplent mes aubes délavées


O solde des comptes passés
Combien de fois serait-je ici
Devant la liste désossée
Comme une dinde qu'on a farcie


O solde des comptes passés
Dieu seul sait combien je tente
De faner mes karmas opiacés
Pour raccourcir un peu l'attente


O solde des comptes passés
Je t'en supplie remet au ciel
Le fruit de ces fleurs vermeilles
Témoignage de ma bonté


O solde des comptes passés
Tu es toujours en positif
Malgré mes cadeaux chétifs
Qui peuplent l'ombre oubliée


O solde des comptes passés
Je voudrais bien aller plus vite
Que les rouages qui m'habitent
De vaines et sombres pensées


O solde des comptes passés
Que l'entregel puise enfin
Les sentiments de mes catins
Dans tes lubanes enrouées


O solde des comptes passés
J'entonne le chant du grand Karma
Pour diverger aux apparats
Les ruines de ma loyauté


O solde des comptes passés
Combien de cycles dois-je compter
Combien de lunes écarlatées
Combien de ruines oubliées


O solde des comptes passés
Je joue encore les sentinelles
Des gains de dés dans mes gamelles
Au sein des forts des condamnés [...O solde des comptes passés, par Anatole Swadock...]

(Discuter:O solde des comptes passés, par Anatole Swadock)

Dans les rets, par Anatole Swadock

1001nuits, 7 septembre 2011 à 22:38

Dans les rets, par Anatole Swadock (7 septembre 2011 à 22:38)
Les mots du ciel ont entamé
Le clic des engrenages
Les parures font bon ménage
Avec ce filet bien serré


Je suis pris là devant l'abime
J'aurais aimé tout arrêter
Je me retrouve en pantomime
Creuser ma tombe en fin d'été


Le filet de la nasse m'étouffe
Je chante en vers pour déglutir
Mes cheveux noirs coiffés en touffes
Battent la mesure pour avertir


Pris dans le filet je râle
Shiva m'a pris dans ses rets bleus
Je coupe en vain quelques câbles
Pour respirer un peu


Pris dans le piège je contemple
Les conséquences de mes actes
De mon ego au cœur intact
Du sens caché de ton exemple


Toi ris donc de ma déroute
Fille du ciel tu t'esclaffes
Devant les ruines de ma banqueroute
Et mon émoi pris dans les gaffes


Je prie enfin de pouvoir croire
Les vautours noirs de tes volutes
Les chiens errants en fils de putes
Qui tiennent l'entrée des abattoirs


Qui sait si le magot s'agite
Quand je secoue le filet
Du navire creux qui gite
Au paroxysme du secret


Je n'ai pas encore rendu l'âme
Le Dieu de tous me l'a laissée
Pour compter avec son calame
Mes occurrences incarnées


Evidemment il reste un sceau
De tours cliquant du samsara
De vies passées dans les faisceaux
Des rets bleus du grand Shiva


Un jour peut-être j'habiterai
Dans les mondes des nuées
Sur les falaises de grès
Dans les champs bleus de sa beauté


En attendant je dégouline
Des fils puissants qui me contraignent
J'ai perdu l'attache qui saigne
Et peu à peu je m'aligne


Je rends hommage aux donneurs d'âtre
Qui ont brûlé leurs rétentions
Ils ont fondu les prétentions
En matant l'ego acariâtre


Devant leurs yeux les ondes défilent
Comme des lunes blanches et sages
Ils naviguent sur les rivages
De l'océan volubile


Pris dans les rets je les regarde
Le cœur en feu figé sur place
Je sens encore la menace
Des liens qui me mansardent


Je compte à l'œil les subtiles
Les fins filins de saugrenages [...Dans les rets, par Anatole Swadock...]

(Discuter:Dans les rets, par Anatole Swadock)

Voyage liquide, par Anatole Swadock

1001nuits, 6 septembre 2011 à 21:44

Voyage liquide, par Anatole Swadock (6 septembre 2011 à 21:44)
Je fouille les arcanes de l'inconscient
Dans mon labo des profondeurs
Mon périscope ausculte patient
Les positions de ta langueur


Je chante les auras d'aurore
Quand les vernis ont craquelé
Sur les mains de mes remords
A l'unisson de l'anxiété


Je compte encore les aboiements
De tes nuitées aux clairs d'étoiles
Où je fouillais au firmament
Les entrelacs des voiles sur voiles


Tu es là au bord du gouffre
A chamailler tes oripeaux
A chanter aux chutes d'eau
La douce pluie de l'onde qui souffre


Je te regarde et rie bien fort
Au fond du lab je me terre
Sondant les abîmes lunaires
Des cratères de tes efforts


Tu parles trop trop loin du cœur
Ton bateleur est sainte absinthe
Tu t'es perdue au labyrinthe
Des mots stériles cachant ta peur


Ose donc te dévoiler
Montre autre chose que ton cul
Ton intellect pataud et cru
Tes bords de mers étoilées


Un jour peut-être dans mes bagnoles
Je poursuivrai sur l'autoroute
Les parfums de tes carmagnoles
Et les bisons de ta déroute


Nous nous croiserons maudits
Au phare de la peur à midi
Quand les loutres croisent les oursins
Quand j'imiterai Joe Dassin


Là devant un verre de schnaps gris
Tu brûleras tes livres rampants
Je fumerai quelques souris
Avant d'humer tes océans


Dans la folie de nos corps rudes
Nous oublierons les voiles d'hiver
Les crépuscules des mines sévères
Les craquements des certitudes


Le vent nous portera au loin
Toi dans tes livres moi au souterrain
Je pullulerai dans tes puits sombres
Comme un souvenir tapi dans l'ombre


Tu auras oublié jusqu'au son de mon squelette
Les mains glacées dans le savoir
J'accorderai mon épinette
Pour creuser mon désespoir


Puis à mon tour, je serai vide
Le souvenir des nus s'évanouit
Les muses passent sans mon avis
S'encanailler au lac aride


Dans mon tunnel enfin serein
Je ferai la morale aux moquettes
Les rats m'attendront dans les coins
Pour faire un brin de causette


Les vagues dures de la mer folle [...Voyage liquide, par Anatole Swadock...]

(Discuter:Voyage liquide, par Anatole Swadock)

Le menuisier, par Emile Verhaeren

1001nuits, 23 septembre 2010 à 04:17

Le menuisier, par Emile Verhaeren (23 septembre 2010 à 04:17)
Le menuisier du vieux savoir
Fait des cercles et des carrés,
Tenacement, pour démontrer
Comment l'âme doit concevoir
Les lois indubitables et fécondes
Qui sont la règle et la clarté du monde.


A son enseigne, au coin du bourg, là-bas,
Les branches d'or d'un grand compas
- Comme un blason, sur sa maison -
Semblent deux rais pris au soleil.


Le menuisier construit ses appareils
- Tas d'algèbres en des ténèbres -
Avec des mains prestes et nettes
Et des regards, sous ses lunettes,
Aigus et droits, sur son travail
Tout en détails.


Ses fenêtres à gros barreaux
Ne voient le ciel que par petits carreaux ;
Et sa boutique, autant que lui,
Est vieille et vit d'ennui.


Il est l'homme de l'habitude
Qu'en son cerveau tissa l'étude,
Au long des temps de ses cent ans
Monotones et végétants.


Grâce à de pauvres mécaniques
Et des signes talismaniques
Et des cônes de bois et des segments de cuivre
Et le texte d'un pieux livre
Traçant, la croix, par au travers,
Le menuisier dit l'univers.


Matin et soir, il a peiné
Les yeux vieillots, l'esprit cerné,
Imaginant des coins et des annexes
Et des ressorts malicieux
A son travail chinoisement complexe,
Où, sur le faîte, il dressa Dieu.


Il rabote ses arguments
Et taille en deux toutes répliques
Et ses raisons hyperboliques
Trouent la nuit d'or des firmaments.


Il explique, par des sentences,
Le problème des existences
Et discute sur la substance.


Il s'éblouit du grand mystère,
Lui donne un nom complémentaire
Et croit avoir instruit la terre.


Il est le maître en controverses,
L'esprit humain qu'il bouleverse,
Il l'a coupé en facultés adverses,
Et fourre l'homme qu'il étrique,
A coups de preuves excentriques,
En son système symétrique.


Le menuisier a pour voisins
Le curé et le médecin
Qui ramassent, en ses travaux pourtant irréductibles,
Chacun pour soi, des arguments incompatibles.


Ses scrupules n'ont rien laissé [...Le menuisier, par Emile Verhaeren...]

(Discuter:Le menuisier, par Emile Verhaeren)

Prayers I

1001nuits, 8 mai 2010 à 14:01

Prayers I (8 mai 2010 à 14:01)

My Friend, how can you be so huge and powerful and merciful? Make me drink from your breath and closed lips!


When you see a thing in someone, this thing could be in yourself. Let the Beloved polish our heart in the mirror of human beings!


I know that I am nothing. I know that I is nothing. I know that I is You!


In the path of Love, Dearest Friend, you are Love! In the path of inward burning, You are Void! Let Your love burn me inwardly to ashes!


The world is made of Your signs that are so dazzling that most of us cannot see them! Your dance is the world's pulse!


Lord, when my body dies, make sure my ashes are used to make pots for the religious beings to drink from it!


The love for You is the fuel of my heart! Without it, I would be ashes!


Beloved, make me slow down everything and stay still in Your breath where nothing else exists.


I bow to You, old Friend, Creator and HereAndNow! But as the waters lies down in the bottom of the valley, I bow to the bottom of water!


My Lord, what fun You make of things! Humans see the chaos while You are Order! Keep on dancing loops with the Universe!


Here and there, now and ever, I will praise for Your lips without words to burn me to ashes! Beloved! Pulse my blood a bit more for love!


I face my real void. And You are there. Is I there too? Not tonight. Just Your fingers typing Your names on and on.


Parfois, j'ai l'impression d'avoir mille ans tant je suis vieux et que ma barbe est blanche. Pourtant, mon Ami est plus présent que jamais.


Lord, You gave me the strength to face and accept and understand what is. In a path of solitude and inner void.


Mon secret est si vaste que rien ne peut le contenir. Il est si ténu qu'on pourrait le croire vide. Il est tissé dans les fibres du coeur.


Beloved, You are the source of the light reflecting on my heart that I polish hardly. So many veils are between us while You are so close! [...Prayers I...]

(Discuter:Prayers I)

Aphorisms XXVII

1001nuits, 8 mai 2010 à 13:53

Aphorisms XXVII (8 mai 2010 à 13:53)

Ego, again and again, is blinding people about what they really are. When the ego stands in the way, the mirror is dark.


Our mind is so full of patterns that we only seek for the repetition of the known and we don't see the present.


Manhood tends to tackle problems on a superficial way. The depth of truth remains out of reach for most of us.


Words are meant to be forgotten for people to continue walking on their path.


Manhood would be more calm if everyone had nothing to prove to the others.


Le pessimisme ou le cynisme sont acceptables socialement tandis que la vérité vous fait passer pour un fou.


For many years, I only read the surface of the world. Now I understand what it means to go deeper in things. This work is with no end.


My wife is a like the sky: she is the purest being when stormy clouds are not here to hide her beauty.


If we want wisdom, we can find it because it is not hidden. But is our heart ready to accept the truth of it?


Words are meant to understand that we have to burn them inside with the rest of the 'I'


Occidental culture obeys the same accumulation logic than material assets. Indeed, culture is matter and it obstructs the mind.


One disease of the mind is to see things through the right and wrong glasses.


Man is frightened by disorder even if disorder is somewhat the core of human life. Disorder is what is versus what we think should be.


The world may be yours, you won't really own anything at all.


Unto the path of the Beloved, Our ego is our first and only enemy.


It is quite awkward that we tend to live our mental life through the writings of others. This is one cornerstone of conditioning.


Signs of conditioning: put too much hope in someone, in some ideology, in some dogma, etc., or in their absence, their denial.


Signs of conditioning in our thoughts: to feel trapped, closed, imprisoned, to think you have no choice, that the society makes it all... [...Aphorisms XXVII...]

(Discuter:Aphorisms XXVII)

Aphorisms XXVI

1001nuits, 8 mai 2010 à 13:51

Aphorisms XXVI (8 mai 2010 à 13:51)

We must forget experiences, by fear of being bound to live the present instant through the memories of what it looks like.


Getting out of the net of causes and consequences is first of all a psychological labor.


The clarification of intentions is a primer concern for the religious man


Truth is no truth anymore when it is said cynically or to hurt.


So many suffering from the past keeps on living inside us and influencing our actions: this is Maya.


We can ask ourselves if there is a path. This question is irrelevant. There is no path but one step. And, a posteriori, steps are a path.


Ego is too often everywhere, inwardly for sure, but too often, we project it outwardly too.


To move on the spiritual path, we have to avoid projecting our ego in every person we meet.


We have a tendency to melt pure with impure things. This tendency can vanish progressively like disappearing veils.


If we could speak not when we do not know, the world would be more peaceful.


We should be tolerant about the use of words, because even if you seem to say the reverse of what I say, we could mean the same thing.


A lot of debates are only centered upon words, but not upon meaning.


Tradition does not exist strictly speaking. But let's say that eternal wisdom could be called tradition.


When we try to turn things as they are into things as they should be, we create new issues to be added to the ones that were there already.


Whether we want or don't want, things occur anyway.


Novelty is always illusion of the manifold.


The more we speak about the spiritual, the more it vanishes.


When we see differences in things, we are not being spiritual.


Truth is not hidden, but we don't want to see it. We prefer our known comfortable lies and escapes to it. The one who doesn't is religious.


When we have to face the truth brutally, we generally escape into two kinds of behavior: denial or doing as if nothing occurred. [...Aphorisms XXVI...]

(Discuter:Aphorisms XXVI)

Aphorisms XXV

1001nuits, 8 mai 2010 à 13:50

Aphorisms XXV (8 mai 2010 à 13:50)

Why say we are afraid of the unknown? If it is unknown, we cannot be afraid. We are afraid about the known that left bad memories.


With some people, what they say is the contrary to what you should understand. In their mouth, 'peace and love' means 'war and hate'.


The ego wants to live in a securing illusion about himself. This is because the truth is not acceptable to the mind.


When we say someone is mad, we often project our undigested madness over this person.


The bigger an ego is, the blinder the person is. This blindness prevents the person to understand other people's reactions towards her.


Our ego is living in an illusion and not in the real world. Because our ego does not want to see the truth but reassuring illusions.


The more we would need to take conscience of what is wrong inwardly, the more we are unable to do that. This is mechanical.


People who would need to change are often the people that can't.


Our vision of the world is always limited by our knowledge of ourselves.


The need for security is the root of a confusion: needing security outwardly is a need of man while inwardly it is the source of conflict.


We are generally full of habits and quick to make new habits. This fact comes from the inward urge for security of mankind.


If we have the intention to become, then we are taken into the net of causation.


Karma's law is one door to the search for the permanent, for what escapes to causation.


In the Vedas, time, space and causation are the rules of Maya, the wall between the manifested world and the One.


All that has a cause can end. All that has no cause is an attribute of the divine.


We can see clearly when the mind is not to filled with daily worries. Then, in this void comes true intelligence.


That is not because we think logically that we are intelligent. This fact explains why so much thoughts are useless.


It is wrong to believed that intelligence is related to culture and knowledge, even to thinking. [...Aphorisms XXV...]

(Discuter:Aphorisms XXV)

Le nom de l'Ami, par Nurbakhsh

1001nuits, 16 avril 2010 à 08:33

Le nom de l'Ami, par Nurbakhsh (16 avril 2010 à 08:33)
Répète toujours le nom de l'Ami
Répète toujours le nom de l'ami
Dans cette alchimie change
Le cuivre du cœur en or
Lentement doucement


Bois le vin de l'union
Bois dans la taverne de l'unité
Jusqu'à ce que toi et moi
Soyons ravis à nos esprits
Lentement doucement


Sur la cime de l'existence que monte ton pied
Et des deux mondes que tu vides tes mains
En faisant cela tu deviens un confident
Un confident du secret de Dieu
Lentement doucement


Emprunte la voie, la voie vers le roi
Qui a la bonté d'Allah
Tôt or tard
Il te séparera de toi-même
Lentement doucement


Sur les terres de l'amour
Ton impatience ne peut que te perdre
Puisque que tout ce qui est difficile est rendu facile
Par le contentement et l'abandon
Lentement doucement


Il y a des milliers et des milliers de devoirs
Pour l'amoureux vraiment sincère
Avant de connaître le secret de Dieu
Viens vers la connaissance de son secret
Lentement doucement


Celui qui connaît Dieu dont la lutte est authentique
Parcourra les étapes de la voie
Empruntera la route de baqa
Après la route de fana
Lentement doucement


Dans l'école des amoureux
Le silence vaut mieux que les discours
Oh Nurbakhsh oh Nurbakhsh
Cette vérité est connue cette vérité est connue
Lentement doucement



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(Discuter:Le nom de l'Ami, par Nurbakhsh)

Comment fit la rose, par Hafiz

1001nuits, 9 avril 2010 à 06:30

Comment fit la rose, par Hafiz (9 avril 2010 à 06:30)
Comment

fit la rose
pour jamais ouvrir son cœur
et donner à ce monde toute sa beauté ?
J'ai senti le réconfort de la lumière au travers de son être
sans ce sentiment nous restons tous trop

effrayés.


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(Discuter:Comment fit la rose, par Hafiz)

A propos de Krishnamurti

1001nuits, 21 février 2010 à 15:56

A propos de Krishnamurti (21 février 2010 à 15:56)

Introduction

La pensée de Krishnamurti est une pensée originale qui puise ses racines à la fois dans les traditions hindouiste et bouddhiste mais aussi dans une révolte très "occidentale" envers les phénomènes sectaires dont il fut longtemps le jouet. Comme nous allons le voir, Krishnamurti est à la fois un fils de l'Inde, en ce qu'il pratique un genre de prosélytisme très commun dans la culture indienne, mais il est aussi un fils de la culture occidentale dans la mesure où sa focalisation sur le conditionnement est une préoccupation principalement occidentale et assez peu religieuse.

Nous exposerons brièvement la pensée de Krishnamurti dans cet article et indiquerons pourquoi, à notre sens, cette pensée, quoique qu'emprunte d'une très profonde humanité, nous paraît manquer de perspective. Nous comparerons la pensée spirituelle de Krishnamurti avec certains traits de la pensée spirituelle monothéiste afin de dégager quels sont pour nous les manques de la pensée de Krishnamurti. Nous tenterons enfin d'expliquer ces manques par les positions de Krishnamurti lui-même.

La pensée analytique

Le conflit

La pensée de Krishnamurti prend comme point de départ le mode conflictuel dans lequel la plupart des personnes vivent. Il pointe du doigt plusieurs choses :

  • que les conflits sont générateurs de souffrance,
  • que les les conflits extérieurs sont l'illustration des conflits intérieurs.
Dans le positionnement de la souffrance au cœur de l'aventure humaine, Krishnamurti n'est pas sans rappeler le constat du Bouddha. Néanmoins, Krishnamurti insiste plus sur l'état de conflit que sur sa conséquence l'état de souffrance. Dans de longues discussions soit face à un public, soit face à un interlocuteur donné, Krishnamurti développe une explication plus poussée de cet état de conflit. [...Krishnamurti, le prophète sans disciple...]

(Discuter:A propos de Krishnamurti)

Celui qui recherchait la paix, par Al-Zeituni

1001nuits, 17 janvier 2010 à 16:30

Celui qui recherchait la paix, par Al-Zeituni (17 janvier 2010 à 16:30)

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(Discuter:Celui qui recherchait la paix, par Al-Zeituni)

Santons et valets, par Anatole Swadock

1001nuits, 10 janvier 2010 à 15:05

Santons et valets, par Anatole Swadock (10 janvier 2010 à 15:05)
Santons et valets de l'aube qui pleut
Je tente d'entrer par le chas de la porte
Tandis que les perdreaux sans plume m'exhortent
A tanguer l'Atlantis en faisant de mon mieux


Le flux d'huiles noirâtres m'engloutit sans effort
Sans bouteille je cherche l'oiseau philosophique
Mais les gravats gravitent dans ce flot qui me pique
En rugissant mollement comme un vieux chien s'endort


Le passé est bien là mais il fait la grimace
Il a tant truandé qu'il a perdu ses ongles
Il est fort et habile comme le clown qui jongle
Mais je le coince net dans le creux de ma nasse


Il veut tout promettre surtout de disparaître
Lui le fourbe tapi dans les moindres recoins
Ses amis les fondeurs sont revenus de loin
Bosser pour le grand Om afin de le faire naître


Il en a berné du monde ce vil Machiavel
Je l'ai vu se farcir des jeunettes esseulées
Cricker tous les naïfs avec sa manivelle
Pour leur faire oublier le lourd poids des années


Mais enchaîné au rocher le bonhomme tempête
Il voudrait s'évader pour sortir de l'ornière
Tandis que je m'amuse au fond de l'univers
En le sachant rivé au sommet de sa crête


Il a tant fait attendre sans jamais rien donner
Qu'il peut bien patienter que s'apaise ma colère
Un sort bien clément pour le compteur des pierres
Des tables ésotériques sur lesquelles il s'assied


Il faudra bien qu'un jour de ses liens je le libère
Pour qu'il crache à nouveau ses torrents de secondes
Pour qu'il entraîne à lui le noir flot du monde
Les santons et valets des vagues délétères




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(Discuter:Santons et valets, par Anatole Swadock)

Animalcules, par Anatole Swadock

1001nuits, 9 janvier 2010 à 22:56

Animalcules, par Anatole Swadock (9 janvier 2010 à 22:56)

Extrait de la préface de Gaston-Norbert Ubrab

« Dans les années 1990, Swadock le poète maudit errait dans la grande ville quand nous nous retrouvâmes. Il était un peu hagard et perdu, sentait l'alcool, et ses mots disaient le contraire de ce qu'il paraissait ressentir. Il me parla alors de poésies qu'il gardait dans des placards, entre quelques livres de grands poètes qu'il vénérait. Il semblait croire, à cette époque, que la présence de livres de littérature allait « bonifier » ses poésies, « comme un vin se bonifie en tonneaux, me dit-il, par osmose ». C'est de cette période troublée que nous viennent ces trois recueils de poèmes, recueils que je suis fier de vous présenter aujourd'hui.

Animalcules fut écrit entre 1995 et 1999, Dégoûts entre 1992 et 1993 et ses Souvenirs datent de 1996, une année noire pour le poète. Aujourd'hui encore, il parle de ces poèmes comme d'« accidents de parcours », de « vomissures », comme si certains de ceux-là n'étaient encore que des témoignages des blessures passées. Mais le Swadock des Trucs de bouse est bien loin. Envolés son optimisme, sa provocation créatrice, ses jeux alcoolico-poétiques. Disparu aussi le Swadock provocant, bref et percutant des Petits poèmes géologiques. C'est un Swadock plus intime, meurtri que nous découvrons dans ces pages, un Swadock qui prend racine dans la vérité difficile du monde et dans l'inévitable comparaison de ses pulsions avec les choix de ceux qui l'entourent. [...] »

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(Discuter:Animalcules, par Anatole Swadock)

Les fleurs de la nuit, par Anatole Swadock

1001nuits, 9 janvier 2010 à 11:45

Les fleurs de la nuit, par Anatole Swadock (9 janvier 2010 à 11:45)
Les fleurs de la nuit blessent
Mes mâchoires brisées d'avoir trop gémi
Dans les frasques musettes
Des catins de minuit
Qui me nomment imbécile
En me pinçant les fesses


J'ai glissé tant de fois dans les huiles galactiques
Mangé tant de mots aux goulots dégueulant
Que mes cils ont fondu sous le vent des déments
Quand les monstres de lune décimaient les cyniques


Ah voilà bien les sales bergers des obscurs
Les même qui pendant cent ans m'ont fait râcler leurs murs
Je chante à présent pour leur bonheur stérile
Tandis qu'ils vitrifient les âmes des asiles


Je me tourne et le monde est vide
Un vaste champ de morts où nous pataugeons
Posant dans le décors nos victorieux durions
Pour oublier le reflet de nos rides


Dieu Tu connais ces jeux de masques obscènes
Toi qui depuis toujours fait tourner la machine
Tes ombres se parlent dans une vaine pantomime
Le ridicule du temps m'enrobe et louvoie
Créant de ci de là quelques cristaux de peine


Le passé resurgit sous formes de fontaines
Mes écailles ont depuis perdu leur dégaine
C'est la croute qui tombe de ma peau que tu vois
L'organe du poète est passé et bien las


Et pourtant je repars vers les champs de daubes des lignons
Porteurs de ridules chez les grands champignons
J'ai marché si longtemps sans toucher mon organe
Que je suis aujourd'hui le papi des insanes


Foin des bocks et des matelines
Foin des murs et des personnes en ruine
Je chante mon retour dans l'espace des ordures
Moi le ciseleur borgne des épées d'Isildur


Je me confie aux lacs et aux feux et aux vents
Pour tourmenter encore mes mornes océans
Et hurler du haut des minarets de l'Ouest
La complainte rieuse des âmes qui restent


C'est la vie c'est la mort c'est Maya qui m'obsède
Qui m'enchante de son stupre pour que je me fonde
Dans la glu des masques de l'Immonde
Pour qu'enfin dans ses bras elle me leste


Mais je vomis la belle succube aux crochets verts
Ici point de dogmes et d'idéaux [...Les fleurs de la nuit, par Anatole Swadock...]

(Discuter:Les fleurs de la nuit, par Anatole Swadock)

Identité nationale, un débat national-socialiste

1001nuits, 18 décembre 2009 à 08:01

Identité nationale, un débat national-socialiste (18 décembre 2009 à 08:01)

Introduction

Le débat lancé par le gouvernement français en automne 2009 sur « l'identité nationale » est un débat "national socialiste" (nazi) au sens strict du terme.

En effet, la formule elle-même étant univoque, le concept d'"identité nationale" étant erroné, le but étant d'attiser les haines entre les français en créant un ennemi artificiel "de l'intérieur", "l'autre", "l'arabo-musulman qui utilise le voile, la burka, les minarets, etc.", celui qui, par sa seule présence physique met en péril l'univoque et fantasmagorique "identité nationale" et culturelle française, ce débat possède toutes les caractéristiques d'un débat national socialiste de la grande époque (1936-1939), époque durant laquelle "l'esprit (archétypal et simpliste) allemand" était exalté dans son opposition violente et haineuse contre tout ce qui était "juif".

Rappel de vérités incontestables

En tant que français, je reconnais les vérités incontestables suivantes :

  • si le concept d'"identité nationale" existe, ce qui reste à prouver, il existe au pluriel ;
  • je suis aussi français que mon ami Muhammad sans que nous ne soyons identiques ;
  • il en va de même avec mon collègue d'origine grecque, mon collègue et ami juif, mon ami le catholique fervent, mes copains d'origine sénégalaise musulmans, mes amis athées, l'homme d'à côté de chez moi que je n'apprécie pas et qui est raciste, mes amis d'origine espagnole, mon voisin français dit "de souche" qui n'est pas d'accord avec moi sur plein de sujets, mon ami antillais, ma belle-soeur d'origine mauricienne que je trouve superficielle, mon frère blond, mon beau-frère gay, ma copine d'origine bosniaque, mon patron d'origine libanaise, etc.;
  • Je ne peux avoir l'extrême bêtise de prétendre ou d'imposer que tous nous devrions (procès d'intentions) partager "une" "identité nationale" commune. [...Identité nationale, un débat national-socialiste...]

(Discuter:Identité nationale, un débat national-socialiste)

A propos de l'ésotérisme

1001nuits, 15 novembre 2009 à 21:57

A propos de l'ésotérisme (15 novembre 2009 à 21:57)

Introduction

L'étude de l'ésotérisme est une mine d'enseignements, non directement pour ce qu'apportent en elles-mêmes les théories ésotériques (ou ce qu'elles sont censées apporter), mais parce que ces dernières sont révélatrices, entre autres :

  • de traits de l'esprit humain illustrant des patterns de la pensée très particuliers de l'intellect ;
  • de la faculté des hommes à croire des théories intellectuelles ;
  • de la propension des hommes à rechercher des gourous ou plus généralement à se placer au sein d'une hiérarchie.

L'importance de l'étude de l'ésotérisme réside dans le fait que la multitude des théories ésotériques et leur structure fournissent des exemples très pertinents et plus accessibles des schémas de conditionnement fournis par la société en général. C'est pourquoi, la compréhension de patterns de la pensée dans un référentiel ésotérique peut clarifier un certain nombre de patterns sociaux plus généraux, mais basés au fond sur les mêmes modèles.

Dans cette article, nous userons du mot anglais pattern qui représente de manière plus adéquate l'idée que nous voulons employer de "modèle de structures" ou de "modèle de schémas". Un pattern est un concept abstrait qui va se décliner dans un grand nombre de cas n'ayant pas obligatoirement de points communs visibles. Le pattern sera la structure sous-jacente des liens entre les différents concepts. Dans l'ésotérisme comme dans le conditionnement social traditionnel, les patterns sont les mêmes, comme nous allons le voir.

Introduction aux caractéristiques générales de l'ésotérisme

On peut noter en guise d'introduction quelques dimensions de la démarche ésotérique qui portent de nombreux enseignements sur le monde tel qu'il est :

  1. L'ésotérisme produit des représentations et des théories intellectuelles souvent très éloignées de la réalité (dans le sens usuel d'acceptation de ce terme) ; [...A propos de l'ésotérisme...]

(Discuter:A propos de l'ésotérisme)

Vanité, par Ibrahims Kone

Alzeituni, 26 octobre 2009 à 20:42

Vanité, par Ibrahims Kone (26 octobre 2009 à 20:42)
Je l’ai vu déguisé en mère
Me donner les premières leçons de vie
Je l’ai vu déguisé en père
M’apprendre les premiers devoirs d’un homme


Je l’ai vu déguisé en miroir
M’enseigner les vertus de la réflexion
Je l’ai vu déguisé en abeille
Me rappeler la force de l’union


Je l’ai vu déguisé en prêtre
Me m’enseigner l’art de la tolérance
Je l’ai vu déguisé en Imam
M’apprendre le pouvoir de la guerre intérieure


Je l’ai vu déguisé en moine
Me faire goutter au plaisir de l’austérité
Je l’ai vu déguisé en Amour
Me faire apprendre à donner sans recevoir


Je l’ai vu déguisé en colère
Me faire goutter au plaisir du pardon
Je l’ai vu déguisé en peur
Me faire apprécier la douceur de la sécurité


Je l’ai vu déguisé en péché
Me faire aimer le goût de la repentance
Je l’ai vu déguisé en hiver
Me faire déguster le plaisir de la chaleur


Je l’ai vu déguiser en roi
Me donner le plaisir de la servitude
Je l’ai vu déguisé en vieillesse
Me montrer la vanité de la possession


Je l’ai vu déguisé en pauvreté
M’apprendre à apprécier la valeur des choses
Je l’ai vu déguisé en la mort
Me montrer comment l’instant est précieux


Quand ce jour là, je le vis déguisé en moi-même,
Je ne pus en tirer aucune leçon.


Ibrahims


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(Discuter:Vanité, par Ibrahims Kone)

A propos d'Edgar Morin

1001nuits, 31 juillet 2009 à 06:35

A propos d'Edgar Morin (31 juillet 2009 à 06:35)

Introduction

Cet article se propose d'étudier brièvement la pensée d'Edgar Morin, philosophe contemporain très proche des sciences, qui au travers d'une image rigoureuse et tolérante, est le symbole d'une certaine philosophie occidentale, faite en apparence d'une volonté de tempérance. Derrière cette apparence très modérée, les messages véhiculés par Edgar Morin sont pernicieux à plus d'un titre, dans la mesure où, nous allons le voir, ils colportent bon nombre de confusions et de lieux communs du monde occidental moderne. A ce titre, la pensée elle-même d'Edgar Morin nous semble une pensée philosophique extrêmement limitée qui bloque, comme sait si bien le faire le monde scientifique, les possibilités d'un accès à un savoir plus profond.

Un homme de son temps

Edgar Morin est un homme du XXème siècle. Il est à l'image d'une génération qui plaça une foi déraisonnable en des mythes politiques et philosophiques, lesquels mythes furent promptement abattus par les décennies suivantes, excepté le mélange de foi et de prosélytisme qui caractérise encore aujourd'hui le scientisme et les méthodes universitaires.

Edgar Morin a gardé du XXème siècle une vénération sans borne pour la science, science qui, au travers de sa rencontre avec Jacques Monod, fonde les prémisses de sa théorie de sa "pensée complexe". Comme nous allons le voir, la "pensée complexe" se drape des atours de la complexité sans pourtant en effleurer la surface. Ceci explique que la pensée d'Edgar Morin laisse le plus souvent les lecteurs sur leur faim.

La complexité à contresens

Un problème de principe

La première chose à dire en ce qui concerne la vue moriniste de la complexité est que le concept est envisagé comme un concept méta, c'est-à-dire qu'il est, pour Edgar Morin, à la fois un a priori de la description du monde et un aboutissement, car ce concept est applicable à toute science, ceci incluant la philosophie. [...A propos d'Edgar Morin...]

(Discuter:A propos d'Edgar Morin)

Aphorisms XXIV

1001nuits, 31 juillet 2009 à 04:17

Aphorisms XXIV (31 juillet 2009 à 04:17)

With thoughts, we can demonstrate everything and its opposite. This is because inference is never pure from our ego and our conditioning.


Believe in Truth, practice the Truth, speak the Truth. Wisdom begins here: in the Truth.


The thinker cannot see another way of living exists that through the thoughts. He tries to imagine the possibles and can't see what is.


This is a fact that the more you have knowledge, the stronger your ego is.


The scholar is attached to knowledge like the rich is attached to the material possessions. And knowledge ties even more than things.


The scholar does not think by himself but only in reference to the other's thoughts. That's why he cannot get rid of thoughts.


Knowledge and wisdom are going in two different directions. The wise man can get rid of knowledge whereas the scholar cannot get wisdom.


Action is a complex thing to understand. We try to enslave action to ideology whereas action can only be in freedom.


Thought is a good tool for common life but it should be limited to certain areas. For others, thought is a poison blinding us.h


Action should not be the result of the thought, or action takes place in the referential of the past. If this is, the unknown cannot happen.


In the relationship, we think we can get things from others. But there is a space where gaining something has no meaning anymore.


Melancoly is living in the past. It is easy for mankind because the thought is located in the past. Indeed, the thought is the past.


Even if we all speak the same words, we never mean the same things when using those same words. Beware of the word which is not the thing.


We are full of dreams and imagination. But this cannot stand for reality.


Some will say I am wise. Some will say I am mad. Whatever. If only they knew that 'I' don't really is.


No theory can make you better, no practice. Just calm down and feel what is.


Perceiving what is enables to shut down the ego and to unite inwardly. [...Aphorisms XXIV...]

(Discuter:Aphorisms XXIV)

L'empereur et le sage

1001nuits, 30 juillet 2009 à 21:10

L'empereur et le sage (30 juillet 2009 à 21:10)
Le mentor d'un empereur qui avait envahi l'Inde suggéra un jour à ce dernier d'aller voir les sages de ce pays. Après un longue quête effectuée pour trouver un de ces sages, l'empereur trouva un très vieil homme assis sur un bloc de pierre. L'empereur lui parla un peu et fut très impressionné par sa sagesse. Il demanda au sage de venir avec lui dans son pays.

"Non, dit le sage, je suis satisfait ici dans ma forêt".

L'empereur dit : "je te donnerai de l'argent, une position, la fortune. Je suis l'empereur du monde".

"Non, répondit l'homme, ces choses ne m'intéressent pas".

L'empereur répondit : "si tu ne viens pas, je te tuerai".

L'homme sourit sereinement et dit : "c'est la chose la plus imbécile que tu aies jamais dite, empereur. Tu ne peux pas me tuer. Le soleil ne peut me sécher, le feu ne peut me brûler, l'épée ne peut me tuer, car je suis le sans-naissance et le sans-mort, l'éternel et omnipotent Esprit".


Extrait de : Jana-Yoga, chapter II, The real nature of man (Traduction de 1001nuits)

(Discuter:L'empereur et le sage)

Aphorisms XXIII

1001nuits, 4 juillet 2009 à 15:27

Aphorisms XXIII (4 juillet 2009 à 15:27)

Listen to the noise of the world, which is the noise within, and be attentive to this moment out of time.


Are we able to stop doing things for a while in order to get out of confusion?


For the ones who discovered reality, there is no need to express it. the reason is simple: expressing it is loosing it.


If I can formulate a law, this law is not true. Truth cannot be formulated easily because it always changes.


We are never suspicious enough about our thoughts.


A lot of people are talking about the other's mistakes. But can we face the fact that we are mistaken too?


Fighting with one another has no meaning of the ego is not there.


We are all in search for security and love, in a certain extent. This research shows itself in what should be versus what is.


Non action is a valid action when circumstances are obviously absurd.


With aggregated experience, the mind narrows because it is not able to accept anymore what is without attaching the fact to the known.


We are the conclusion we made about life. The more we conclude, the more we are dying, inwardly.


Some of us think we must have an idea before acting. But, what if there were no correlation between action and idea?


We are used to assimilate wrongly, happiness, joy, comfort and pleasure.


We can see the depth of our conditioning when we begin to discuss life, thinking and concepts.


Most of people that want to guide others are not correctly guided themselves. They want to show the direction but have no idea of it.


When we accept what is by being attentive to it, the very notion of issue disappear, so does the contradiction.


When there is comparison, there is conflict, confusion. Comparison is always relative, so far from truth.


We are so much and so little at the same time that we should understand that measure is not the proper way to base our thoughts.


When self confidence is, it can be a way to seeing things as they are, so without the self. [...Aphorisms XXIII...]

(Discuter:Aphorisms XXIII)

Introduction à l'énergétique psychique et physique (21 mai 2009 à 16:45)

Le monde qui nous entoure est marqué par la notion de sollicitation. Au lieu de venir chercher auprès du monde ce qui nous intéresse, le monde vient à nous et nous propose des choses. Ce mode de fonctionnement, pour ainsi dire, inversé est souvent très agressif dans la mesure où la proposition ne vient pas souvent à point nommé. Cet article a pour objet de proposer une piste, aussi simple que révolutionnaire, pour ne pas être la victime obligatoire de ces agressions répétées.

Notions d'énergétique physique et psychique

Il est bon de se représenter l'être humain comme une personne ayant une certaine quantité d'énergie qu'elle peut dépenser par jour. Si cette énergie est dépensée, la fatigue la gagnera facilement et on peut souhaiter que son sommeil n'en soit que meilleur ; si cette énergie n'est pas dépensée, elle sera recyclée en autre chose, souvent de plus négatif pour la personne ou pour son entourage. Si la consommation d'énergie est supérieure à la quantité à dépenser, il y a risque de surmenage et d'épuisement.

L'énergie que nous pouvons dépenser est de deux catégories : soit elle est physique, soit elle est psychique. Nous ferons l'hypothèse simpliste, dans cet article, que chacun d'entre nous possède un quota de 100 points d'énergie à dépenser par jour en énergie psychique (ePS) et en énergie physique (ePH) . Chaque activité que nous faisons coûte un certain nombre de points d'énergie. Arrivé à 0, nous considérerons que nous sommes fatigués dans le sens d'être incapable soit de faire sérieusement une nouvelle activité physique, soit de faire sérieusement une nouvelle activité psychique. Il est alors temps de se reposer.

Notons que le taux d'énergie d'une personne peut descendre, par moments, en deçà de 0 dans certaines circonstances particulières, pour l'énergie psychique dans des états dépressifs graves (ePS < 0), pour l'énergie physique dans des états d'épuisement graves (ePH < 0) [...Introduction à l'énergétique psychique et physique...]

(Discuter:Introduction à l'énergétique psychique et physique)

La crédibilité de l'autre

1001nuits, 21 mai 2009 à 16:15

La crédibilité de l'autre (21 mai 2009 à 16:15)

La crédibilité de l'autre, c'est-à-dire de la personne qui nous parle et qui nous vante telle ou telle chose ou attitude, est un problème que l'on rencontre partout et à tout âge, dans toutes sortes de situations psychologiques, l'«autre» étant réel ou virtuel. Ce problème de la crédibilité que l'on accorde aux personnes extérieures, s'il peut paraître de plus en plus critique en temps d'overdose informationnelle continuelle où il ne s'agit plus simplement d'accorder une crédibilité aux personnes physiques mais aussi aux médias, n'en est pas moins un des plus vieux problèmes du monde. Dans la communication de personne à personne, le problème de la crédibilité de celui qui parle ou expose cristallise de grands pans des conscients et inconscients collectifs tout en les mêlant aux inclinaisons naturelles de la psyché de la personne qui reçoit la pensée de l'autre.

Cet article tentera de brosser un très rapide tableau de la crédibilité en tant qu'elle est phénomène interpersonnel. En tant que phénomène social, le sujet sera tout juste effleuré, le but étant plus d'exhiber les relations entre la crédibilité et la structure intime de notre être que d'entreprendre une lecture psychanalytique de la vie sociale au travers de la crédibilité.

Avertissements méthodologiques

Nous prendrons, dans la première partie à l'étude du problème de la crédibilité, une perspective «locale» et par conséquent asymétrique. Par locale, entendons que nous nous intéresserons tout d'abord à l'échelle de l'individu, c'est-à-dire aux problèmes de crédibilité se posant dans la relation d'un individu à l'autre. Nous refuserons donc de prendre une optique purement subjective dans laquelle nous désignerions un des protagoniste “soi” et le second “l'autre”. Néanmoins, nous envisageons la relation comme temporairement asymétrique, le premier protagoniste étant en émission d'informations et le second en réception [...La crédibilité de l'autre...]

(Discuter:La crédibilité de l'autre)

Analyse de la logique de groupe

1001nuits, 21 mai 2009 à 15:40

Analyse de la logique de groupe (21 mai 2009 à 15:40)

Cet article fait suite à l'article sur en s'intéressant plus particulièrement à la logique de groupe. Cette dernière peut être vue comme une illustration de la différence de comportement d'une personne dans et en dehors d'un groupe. Le comportement du groupe est souvent sans rapport immédiat avec les comportements que peuvent avoir les gens en dehors de ce dernier. D'autre part, le nombre de personnes appartenant au groupe a une influence les actions de l'entité groupe ; en ce sens, on peut parler de loi d'échelle.

Les groupes auxquels nous allons nous intéresser sont des groupes de petite taille, comportant entre cinq à six personnes pour la borne inférieure du nombre de participants et une quinzaine pour sa borne supérieure. Au delà, le groupe change de structure notamment par l'apparition de hiérarchie due au fait que l'exercice direct du pouvoir n'est plus possible, comme n'est plus possible le partage de l'autorité de recadrage par rapport au groupe. Il faut donc des relais de pouvoir dans le groupe, matérialisés par une intronisation formelle.

La naissance du groupe : à la recherche d'un référentiel commun

Lorsque le groupe naît spontanément, comme par exemple pendant une soirée, toutes les personnes vont chercher leurs marques. Une telle recherche s'illustre notamment par la non stabilisation d'une conversation durant les premiers moments de la réunion. L'effet mécanique d'une telle recherche est, quant à lui, d'arriver à un socle commun de discussion qui, de facto, est souvent nivelé par le bas (c'est-à-dire le plus petit commun dénominateur des sujets de conversations des personnes réunies).

En effet, si un groupe garde un haut niveau de discussion, un certain nombre de personnes vont se sentir exclues et rester silencieuses. Si le sujet est focalisé autour de connaissances qui ne sont pas partagées par l'ensemble des membres du groupe, l'exclusion agit aussi [...Analyse de la logique de groupe...]

(Discuter:Analyse de la logique de groupe)

Face au nazisme

1001nuits, 21 mai 2009 à 15:12

Face au nazisme (21 mai 2009 à 15:12)

De la culpabilité allemande face au nazisme

La culpabilité allemande enseignée aux jeunes générations.

L'Allemagne, au travers de l'éducation donnée aux jeunes allemands depuis les années 50, a enseigné depuis un demi-siècle une véritable culpabilité du drame nazi aux générations postérieures à celles qui avaient participé activement à cette période trouble de la guerre. Il résulte de cet état de faits un véritable écœurement des jeunes allemands face à cette culpabilité héritée dont ils ne sentent pas toujours les traces parmi la génération de leurs parents ou de leurs grands-parents.

Il est nécessaire de s'interroger sur le pourquoi d'une telle culpabilité enseignée et sur ses effets réels sur tout un peuple. Car, s'il est difficile de voir ce qu'il aurait fallu faire ou ce qui aurait pu être mieux fait, exercice toujours aisé a posteriori, il n'en demeure pas moins qu'une véritable situation d'injustice structurelle a été produite, les générations nées après la guerre portant le fardeau d'une culpabilité héritée de leurs géniteurs.

Ce transfert de culpabilité, outre le fait d'être injuste, a construit un véritable tabou autour du fait qu'une grande partie de la population allemande ait soutenu ou ait joué un rôle dans le nazisme et les massacres qu'il provoqua. En un sens, la plupart des acteurs du nazisme au quotidien n'ont pas fait amende honorable de leur rôle au sein de la tragédie, ni contribué à faire comprendre comment ils avaient pu se laisser collectivement berner par la doctrine nazie au point, peut-être, d'en renier leur volonté propre.

Le cas de La chute

Dans ce contexte de culpabilité et de tabou, la sortie du film La Chute de Oliver Hirschbiegel apparaît comme un succès en Allemagne, comptant près de cinq millions d'entrées [...Face au nazisme...]

(Discuter:Face au nazisme)

Un renouveau du structuralisme est-il possible ? (21 mai 2009 à 14:56)

La pensée structuraliste s'est heurtée, au cours de son histoire, à un problème de modèle. Par modèle, il faut comprendre modélisation au sens où on l'entend en sciences dites «dures». Le structuralisme a beaucoup travaillé sur des objets ou des phénomènes appelés à l'époque «signes» (notamment en linguistique ou en ethnologie) sans pour autant proposer de véritable modèle autour de ces objets, ce qui pourtant aurait dû être la première brique de l'analyse structurale. La conséquence de ce manque de définition de l'objet étudié est d'avoir voulu placer sous la même terminologie évasive des objets de nature différente (langue, structure de la parenté, etc.) et par conséquent d'avoir rassemblé dans le «courant structuraliste» des pensées et des intuitions sur des domaines non a priori corrélés.

Définition et représentation de l'objet étudié

Logiquement, la démarche scientifique voudrait donc que l'on définisse en premier lieu l'objet de l'étude. En second lieu, il faudrait se poser la question de la bonne représentation de cet objet et du modèle que nous allons lui appliquer (signe ou modèle plus complexe). Puis vient l'analyse des relations des différents objets entre eux et la recherche de lois abstraites régissant le système et, donc, la qualification des relations entre divers types d'objets.

Néanmoins, dès que la notion de «système» est abordée, surgit le problème de l'hétérogénéité des objets qui peuvent le composer et le perturber. Nous sommes ici en présence d'un cas bien connu en physique complexe : nous cherchons à définir un système relativement isolé pour l'étudier structurellement, et nous constatons que ce système est hétérogène et sensible aux conditions initiales. [...Un renouveau du structuralisme est-il possible ?...]

(Discuter:Un renouveau du structuralisme est-il possible ?)

Elements pour une sociologie scientifique

1001nuits, 21 mai 2009 à 14:49

Elements pour une sociologie scientifique (21 mai 2009 à 14:49)

Si l'on prend pour définition de base le fait que la sociologie soit l'étude d'une société, que par cette définition on passe outre habilement les grandes querelles sur la nature de cette science dite «humaine», si l'on vise à user de méthodes scientifiques sans pour autant être tenté systématiquement par des interprétations conjecturales des résultats, voire même tenté de créer des études en vue d'y exprimer un point de vue personnel, il semble naturel d'élucider le concept même de «données sociales».

Données et phénomène négligeable en sciences

Naturellement, il est question de trouver un point de repère dans cette démarche, point de repère qui ne peut venir que de la science elle-même, dans la mesure où cette dernière nous montre, au travers de l'épistémologie, comment une pensée se conceptualise au travers de données éparses afin d'aboutir à une théorie vérifiable, et plus récemment à des théories envisagées comme modèles.

Dans la démarche scientifique, on constate un incessant aller-retour entre théorie et données expérimentales. Une théorie est souvent créée à partir d'un jeu de données derrière lesquelles on envisage qu'il puisse exister une loi, une relation cachée qu'il est du travail du scientifique d'exhiber. Les premières versions de la théorie visent souvent à extrapoler ces données afin de trouver une approximation sous forme de fonction de la loi considérée, les expériences ultérieures permettant d'infirmer ou de confirmer la loi, et le plus souvent de la corriger.

Le problème des lois de la science est que, plus ce processus de correction devient précis, plus il est nécessaire de se poser des questions sur les «variables» de la loi.

Considérons un exemple précis : un jet de pierre en mécanique newtonienne. Dans des conditions idéales, la trajectoire de la pierre dépend d'un nombre limité de paramètres : angle de lancée, accélération du lancement, poids de la pierre, attraction terrestre [...Eléments pour une sociologie scientifique...]

(Discuter:Elements pour une sociologie scientifique)

Les lois d'échelle en sciences humaines

1001nuits, 21 mai 2009 à 12:56

Les lois d'échelle en sciences humaines (21 mai 2009 à 12:56)

There is a real world;
its properties are not merely social constructions;
facts and evidence do matter.
Alan Sokal

Les sciences humaines comme l'histoire ou la sociologie travaillent souvent sur des groupes d'individus ou au niveau d'une société tout entière. Afin de faire passer un certain message, résultant de l'analyse de comportements au niveau d'un groupe plus ou moins nombreux, les outils semblent encore et toujours manquer pour corréler l'action d'un individu lambda avec l'action du groupe dans lequel il participe.

Héritée des réflexions mathématiques de Benoît Mandelbrot, le concept de loi d'échelle pourrait apporter beaucoup dans les sciences humaines, et cela dans deux axes principaux : - au niveau philosophique tout d'abord, car ce concept introduit une réflexion sur l'adéquation entre l'objet étudié et la représentation de cet objet, - au niveau pratique ensuite, car la notion de corrélation dimensionnelle pourrait apporter beaucoup à la compréhension des imbrications des comportements individuels et des comportements de groupe.

Echelle et concept

Avertissement

Nous tenterons, dans la suite de l'article, d'éviter les écueils de l'introduction brutale de concepts issus des sciences dans le domaine des sciences humaines. Ainsi, nous voudrions prendre des distances sur, par exemple, l'incroyable succès de la théorie du chaos dans les sciences humaines dans les années 70. Il faut noter que, derrière cette récupération par les sciences humaines de concepts venant des sciences, de véritables buts scientifiques étaient souvent absents. Il n'était alors souvent question que de trouver des arguments qui fassent taire les scientifiques en piochant dans leur domaine, et par conséquent de donner à des travaux discutables une légitimité qu'ils n'avaient pas, du moins au niveau scientifique [...Les lois d'échelle en sciences humaines...]

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Le défi des sciences humaines

1001nuits, 21 mai 2009 à 10:51

Le défi des sciences humaines (21 mai 2009 à 10:51)

Je voudrais, dans cet article, insister sur un constat connu mais finalement peu médiatisé, du désarroi dans lequel se situent la plupart des travaux en sciences humaines actuellement. Etant de culture scientifique et ayant toujours été intéressé par les travaux dans les sciences humaines, domaines que je connaissais peu mais avec lesquels j'ai eu l'occasion de me familiariser peu à peu, il est clair que la vision que je vais donner est une interprétation scientifique des problèmes que rencontrent les sciences humaines actuellement. Il n'est donc pas dans mon propos de nier la subjectivité de mon analyse. Cependant, cette analyse tente d'apporter des éléments concrets et scientifiques, éléments qui, à mon avis, sont trop souvent absents des recherches et des prises de positions issues de la recherche en sciences humaines.

Une absence de formalisation des domaines d'études

Les sciences humaines sont, de facto et depuis leur émergence en tant que disciplines séparées, très peu formalisées dans leur rôle et leurs responsabilités. Les exemples sont nombreux dans lesquels un même sujet ou thème peut être traité parallèlement dans la plupart des sciences humaines :

  • psychologie,
  • psychanalyse,
  • anthropologie,
  • sociologie,
  • économie,
  • histoire,
  • philosophie,
  • linguistique,
  • droit et sciences politiques,

pour ne citer que les plus importantes.

Dans ce cadre, tout intellectuel en provenance d'une de ces disciplines, se risque souvent, et avec des taux de réussite très faible, à généraliser un propos issu de recherches dans son domaine à la société. Ainsi, il n'est pas rare de voir un anthropologue donner des avis en sociologie suite à des comparaisons entre ses résultats et la société actuelle.

Il est important de noter que, au vu d'une démarche scientifique normale, cette logique comporte de graves vices de forme [...Le défi des sciences humaines...]

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Sociologie et inconscient collectif

1001nuits, 21 mai 2009 à 10:51

Sociologie et inconscient collectif (21 mai 2009 à 10:51)

La prédominance d'une représentation sociale non scientifique

La sociologie est rentrée dans les mœurs de nos civilisations occidentales. En un sens, le vieux rêve des pères fondateurs de la sociologie parmi lesquels Durkheim s'est réalisé. Pourtant, si le sociologue semble souvent investi d'un certain pouvoir ou d'une caution, le discours sociologique a deux aspects : le premier est une tendance au discours scientifique sans pour autant évoluer dans un cadre formel qui légitime cette démarche en tant que scientifique ; le second est le discours sociologisant qui est un genre de vulgarisation du discours sociologique propice à l'introduction de messages manipulateurs et de conjectures non démontrables.

La sociologie a cette étrange position dans les sciences sociales d'une discipline qui n'est pas une vraie science, qui s'en donne parfois les atours, et qui offre une face publique reconnue de manière si globale que la plupart d'entre nous sommes amenés à utiliser un grand nombre des idées sociologiques afin de nous construire notre représentation de la société. Cela conduit naturellement un grand nombre de personnes à donner ses propres opinions sur la société en s'investissant sociologue.

La représentation collective de la société est donc, aujourd'hui, très emprunte de la représentation que nous donne la sociologie de notre société, cela quelque soit les courants politiques ou médiatiques concernés. Or, la sociologie s'exerce souvent de manière interne à la société qu'elle étudie, les sociologues étant des membres de cette société. Nous n'avons donc au sein de notre représentation collective qu'une vision interne de nos problèmes, la vision des sociétés externes étant souvent filtrée ou instrumentalisée à des fins politiques.

== L'homogénéité morale de la représentation sociale == [...Sociologie et inconscient collectif...]

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Arithmétique et nature des objets

1001nuits, 21 mai 2009 à 10:35

Arithmétique et nature des objets (21 mai 2009 à 10:35)

Cet court article, faisant suite à la structuration de l'ensemble des entiers naturels, se propose d'envisager les différences structurelles qui peuvent exister entre un ensemble discret comme ℵ et un ensemble continu comme ℜ.

ℵ, ℜ et espace vectoriel

Dans l'article sus-cité, il est exposé que le fait que tout entier se décompose en produit de facteurs premiers de manière unique pouvait faire penser à une structure d'espace vectoriel. Une des différences fondamentales avec un espace de ce type est que, dans &alefsym, le changement de base possible au sein d'un espace vectoriel n'est pas possible. Tout entier possède une description unique sur la «base» des nombres premiers et ne peut être décomposé autrement. L'ensemble des nombres premiers, que nous nommeront P, est donc générateur de &alefsym, mais aussi, vis-à-vis du produit, la seule base génératrice. Or, au sein de ℜ, cette loi de décomposition n'a pas de sens.

Le problème qui se pose alors est de considérer qu'un nombre premier est un nombre comme un autre ayant simplement la caractéristique de ne se décomposer que par l'identité avec lui-même. En effet, si on écrit :
∀ n ∈ ℵ, ∃ k ∈ ℵ, ∃ i1, i2, ..., ik ∈ ℵk : n = ∏j∈[1..k] pjij,
le résultat de la décomposition de pj est :
pj = pj1
ce qui apparaît comme une tautologie. Dans un espace vectoriel tout vecteur d'une base peut s'exprimer au moyen d'une décomposition sur une autre base, ce qui n'est pas le cas dans ℵ.

== La vision de l'analyse orientée objet == [...Arithmétique et nature des objets...]

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Théorie versus modélisation

1001nuits, 21 mai 2009 à 10:27

Théorie versus modélisation (21 mai 2009 à 10:27)

Il faut le reconnaître, nous avons franchi, depuis quelques décennies, un pas important dans l'histoire des sciences, sans que ce pas ne soit finalement jaugé à sa juste valeur du point de vue théorique. L'apport de l'ordinateur et plus généralement des langages de programmation objet n'y est pas pour rien.

L'ère de la simulation

Nous sommes passés d'une ère dans laquelle nous parvenions à mettre en équation des phénomènes physiques limités, simplifiés, à une ère dans laquelle nous pouvons simuler des phénomènes plus complexes sans avoir la possibilité d'exprimer la totalité des lois physiques sous-jacentes (à supposer qu'elles soient formulables).

Cette transformation dans l'approche est extrêmement importante dans la mesure où il apparaît maintenant que nous puissions recomposer, par la modélisation informatique, par une modélisation très opérationnelle, des problèmes que nos outils mathématiques et physiques sont incapables de mettre en équation en raison de leur complexité.

Ainsi en est-il de problèmes de diverses catégories incluant la plupart du temps de nombreux micro-systèmes inter-connectés entre eux par des lois basiques et provoquant des effets macroscopiques insoupçonnés mais observables par le biais de la modélisation.

Différences et complémentarités

Cette approche par la modélisation peut être vue comme complémentaire de l'approche théorique, plus longue et plus complexe, plus abstraite aussi. Il n'en reste pas moins que ces deux approches sont souvent vues comme étant concurrentes, cela uniquement parce la modélisation est considérée comme moins sérieuse que la théorie.

Certes, cette appréciation mérite qu'on s'y arrête. Avec une théorie physique par exemple, on connaît a priori le comportement d'un système dont les principes de base restent dans le domaine d'application de cette théorie. Cela concerne souvent les systèmes simples dans lesquels on joue avec les parties négligeables des équations. [...Théorie versus modélisation...]

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Poincaré et l'intuitionnisme

1001nuits, 21 mai 2009 à 10:21

Poincaré et l'intuitionnisme (21 mai 2009 à 10:21)

Poincaré, philosophe et mathématicien français, participa au début du XXème siècle au grand débat sur l'intuitionnisme issu du débat sur les fondations des mathématiques. Depuis la fin du XIXème, Russel, mathématicien anglais, et Hilbert, mathématicien allemand, viennent de publier deux traités, respectivement Les principes des mathématiques (1903) et Les fondements de la géométrie (1899). Tous les deux veulent remettre en cause l'intuitionnisme de Kant qui stipule entre autres que le temps et l'espace nous sont donnés comme des objets synthétiques a priori.

Poincaré est un fervent défenseur de l'intuitionnisme, notamment au travers du principe d'induction, que l'on nomme de nos jours « récurrence ». Il est un des acteurs majeurs du débat qui porte autour des fondations des mathématiques et oppose les logiciens comme Couturat ou Russel (ayant des positions parfois différentes) et les mathématiciens dont plusieurs se frottent à la logique (Zermelo, Hilbert, entre autres) afin de savoir qu'est-ce qui, dans tous les modèles de fondation logique des mathématiques, est axiome et ce qui ne l'est pas.

Le problème de la définition

Poincaré pose comme première question le problème de la définition versus l'axiome. Il tient absolument à différencier les deux concepts qui tiennent, fondamentalement, à des problèmes d'existence. Cette finesse de l'analyse est exceptionnelle à cette époque où les deux notions sont souvent confondues. Voilà ce qu'en substance, Poincaré explique.

Pour lui, l'axiome est une hypothèse non démontrable, admise comme étant vraie, le plus souvent en liaison avec une intuition que nous avons des choses du monde. Le cas de la définition est tout à fait différent : la définition est posée comme un axiome mais elle a cela de différent avec l'axiome que l'on doit démontrer qu'elle n'est pas contradictoire avec les axiomes [...Poincaré et l'intuitionnisme...]

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Pour une épistémologie de la philosophie

1001nuits, 21 mai 2009 à 09:21

Pour une épistémologie de la philosophie (21 mai 2009 à 09:21)

Je me suis souvent demandé pourquoi le monde des études philosophiques avait tant de difficultés à créer de nouveaux concepts ou même à entrevoir la possibilité que certains concepts du passé aient pu évoluer avec le temps de manière si drastique que les questions qu'ils posent du fait de leur transport au sein de notre époque actuelle sont absolument obsolètes, ou du moins qu'il est très risqué de les comprendre au regard du vocabulaire actuel alors qu'ils furent énoncés dans des temps différents. Le symptôme est souvent, dans le domaine de la philosophie, une approche non entièrement scientifique des concepts qui sous-entend que ces derniers sont absolus au lieu d'être relatifs.

Le recyclage des concepts

En effet, en sciences, chaque théorie refonde un certain nombre de concepts dès lors que la modification de la représentation du monde est bouleversée par une rupture épistémologique. Le concept est donc valable, du moins dans l'acceptation d'une époque, tant qu'une nouvelle découverte ne le remet pas en cause. Cet effet de relativité inscrit les concepts scientifiques dans la période dans laquelle ils sont nés de manière irrévocable. En ce sens, le passé des sciences est devenu histoire des sciences, épistémologie. A l'inverse, du moins dans une certaine frange de la philosophie et des écrits philosophiques de «grands philosophes», le passé est comme présent, comme si les questions qu'il pose pouvaient encore avoir quelque sens de nos jours, cela sans remise en perspective des concepts.

Si la référence au passé est importante, en sciences comme en philosophie, pour des questions de comparaison des concepts et d'évaluation des progrès ou des évolutions de points de vue, cette dernière frise, en philosophie, l'exercice de style obligatoire. Cette démarche est dangereuse pour différentes raisons : [...Pour une épistémologie de la philosophie...]

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A propos de Michel Foucault

1001nuits, 20 mai 2009 à 21:18

A propos de Michel Foucault (20 mai 2009 à 21:18)

Foucault et le passé mort

Foucault, dans son approche phénoménologique des choses, en héritier de phénoménologues comme Heidegger ou Sartre, considère l'écriture sur le passé comme conditionnée au fait que le passé est mort. Cette mort du passé lui attribue, selon ses propres dires le rôle d'un « médecin » de l'histoire, d'un « diagnosticien » ; je dirais plutôt que sa démarche est celle d'un médecin légiste du passé.

Cette démarche, si elle est respectable et trouve tout son sens dans les doctrines de pensée des années 60 françaises et dans l'héritage de la phénoménologie, n'est jamais remise en cause formellement par les instances intellectuelles françaises. Pourquoi ?

On pourrait déjà se poser la question du pourquoi remettre en cause une démarche qui semble apporter à l'ensemble de l'intelligentsia française des satisfactions qui peuvent laisser perplexe. Foucault construit les racines d'une rébellion structurelle froide et nécessaire, d'une critique généralisée que l'on pourrait qualifier schématiquement de prétentieuse, d'une analyse des choses mortes au travers du regard de l'homme du XXème siècle.

Pourtant, on peut chercher en vain dans les années 60 des explications convaincantes aux grands problèmes de la société. Quid de l'endoctrinement des régimes totalitaires durant la période de la Deuxième Guerre Mondiale et des massacres que l'on sait ? Quid du rôle des intellectuels dans la protection bienveillante du modèle communiste envers et contre tous les messages incessants de communistes convaincus revenant d'Union Soviétique parfaitement horrifiés, cela depuis les années 20 ? Quid de la vision sociale de 1968 et de la reconversion morale des partisans de cette révolte ouvrière et estudiantine dans les années 70 et 80 ? Quid de l'héritage atroce de la Première Guerre Mondiale et de la modification de cet événement sur la texture de la société actuelle ? Quid de l'absence de philosophes et de courants philosophiques [...A propos de Michel Foucault...]

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Métaphysique de l'objet

1001nuits, 20 mai 2009 à 20:49

Métaphysique de l'objet (20 mai 2009 à 20:49)

Un problème de définition

La philosophie a souvent voulu viser à une définition de l'objet philosophique identique à la définition de l'objet mathématique.

Il en résulte de nombreux débats très complexes et très peu convaincants visant à définir exhaustivement les objets de la pensée philosophique dans un système. Seuls quelques grands philosophes comme Kant ont voulu se limiter à l'étude de certaines dimensions très réduites de l'homme, des dimensions qui par ailleurs exhibaient des objets dont la définition pouvait être mathématique, donc saisissable par des raisonnements logiques classiques.

La définition extérieure de l'objet

Le dernier grand courant qui voulut définir l'objet de manière rigoureuse dans tous les cadres d'investigation de la philosophie est la phénoménologie. Ce courant philosophique, en recensant l'ensemble des phénomènes produits par l'objet, visait à une description exhaustive de l'objet au sens mathématique, même si cet objet était, selon cette théorie, en lui-même, inconnu et inaccessible.

Cette perspective de la description extérieure avait plusieurs inconvénients. Tout d'abord, elle visait à l'universalité des phénomènes tout en étant très subjective et en ne proposant que des modèles formels inaccessibles à l'homme (les séries de phénomènes). De plus, elle partait du principe que chaque trait important de l'objet est perceptible au niveau du phénomène, ce qui est une hypothèses plus que discutable.

En effet, si l'on étudie même une machine comme une voiture, les phénomènes externes de cette voiture ne peuvent établir avec certitude la liste des composants avec lesquelles on l'a construite. Si l'on tente de passer de cet exemple trivial à l'homme, on peut passer à côté du refoulement freudien par exemple, qui lui-même trahit, après une longue investigation dans les recoins de l'inconscient, des choses enfouies non immédiatement perceptibles en tant que phénomène [...Métaphysique de l'objet...]

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