Silence, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

Silence, ombre, calme, noir
Voici ce que j’observe de ce miroir


Ce long silence tel un serpent venimeux
Qui m’enveloppe et me couvre de son vide épineux
Un vide d’où s’élève des rumeurs absentes
Rumeurs assassines, cupides et impertinentes


Cette ombre sombre du nombre des pénombres
Flottante, sifflante, ondulante dans les décombres
Les décombres d’une vie sans vie moite et folle
Une folie qu’elle traîne chaque jour en colle


Ce calme plat des jours sans soleil
Jour ou couché sur le roc je cherche le sommeil
Ce doux sommeil que j ai perdu depuis longtemps
J’attends que le noir vienne arrêter le temps


Et le noir ce grand tout des âmes errantes
L’âme de mon père, de son père et celles parentes
Silence, ombre, calme, noir
Voici ce que je serai jusqu’au soir


Ibrahims


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