Le malheur de la beauté

Un article de Caverne des 1001 nuits.

Sommaire

[modifier] Introduction

Cet article traite d'un sujet assez tabou tournant autour de la beauté chez les femmes. Certaines belles femmes, du fait même de leur beauté extérieure, semblent plus ou moins condamnées à vivre des vies affectives très pauvres et ou très difficiles. Nous tenterons de donner quelques pistes d'investigations pour ces femmes dont la beauté en tant qu'avantage se retourne souvent contre elles dans leur vie affective.

[modifier] Les regards standardisés sur la beauté

[modifier] Le regard des hommes

Le regard des hommes sur la beauté des femmes est standardisé par la nature même du regard de la majorité des hommes sur les femmes. En effet, la plupart des hommes regardent les belles femmes de la même manière, d'une manière assez basiquement sexuelle. Ainsi, un homme moyen regardant une femme va regarder son corps et son visage, soit dans le désordre détailler ses seins, ses fesses, ses jambes, sa taille, etc.

Le « démon » présent à l'intérieur de l'homme fonctionne comme cela. Peu d'hommes ont une autre première vision de la femme que son apparence physique. Il est à noter pour appuyer ce fait statistiquement incontestable que la sexualité de l'homme est une sexualité souvent basée sur la vision, ce qui explique le succès de la pornographie chez les hommes, alors que cette pornographie est beaucoup moins appréciée des femmes, de manière générale. Or la vision représente les choses. Ainsi l'homme, quand il regarde la femme d'un regard sexuel, représente la femme en tant qu'objet sexuel.

La nature du regard de la majorité des hommes sur les femmes est donc un regard formaté, souvent emprunt d'une certaine bestialité en rapport avec la projection de désirs sexuels.

[modifier] Le regard de la société

Ce regard est suffisamment homogène pour conditionner un certain nombre de représentations sociales de la femme comme celles de la publicité ou des films. Etant donné la standardisation du regard de l'homme, il est facile de construire des représentations de femmes qui attirent l'homme en provoquant chez lui ce regard.

Nous pourrions dire que la représentation de la femme en vue de cristalliser le désir sexuel de l'homme est la première partie du regard de la femme par la société, même si ce regard n'est souvent destiné, en première instance, qu'aux hommes et, en deuxième instance, aux femmes elles-mêmes.

La seconde partie de ce regard est le regard des femmes sur les représentations sexuellement désirables des femmes. La femme perçoit dans cette homogénéité des représentations de femmes en tant qu'objets sexuels pour les hommes, une standardisation forcée de sa propre image. L'équation sous-jacente est simple : pour être désirable sexuellement par les hommes, les femmes doivent pouvoir se représenter à l'image des représentations que l'on voit sur les affiches ou à la télévision.

Cette logique est tout à fait pernicieuse, car elle suscite non pas la singularité d'une relation entre une femme et un homme, mais la potentialité d'une relation entre une femme et la plupart des hommes. Ainsi, la standardisation de la représentation de la femme induit, chez la femme, une volonté de se conformer à un canon de la beauté, appréciable sexuellement par la majorité des hommes.

Le regard social écarte donc de la destinée personnelle de la femme et lui impose souvent des blocages psychologiques inconscients.

[modifier] Une beauté objet

[modifier] Le représentation de soi en tant qu'objet

[modifier] La femme belle et ses partenaires

[modifier] La synthèse de Michel Houellebecq

[modifier] Un défaut de présence du père