La résignation

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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Version du 12 mai 2008 à 14:46

Sommaire

Introduction

Si l'on peut mettre en question de manière légitime la société qui est la nôtre, ainsi que d'autres sociétés matérialistes, c'est sur l'enseignement de la résignation. Nous vivons dans une société résignée dans laquelle la résignation est enseignée dès tout jeune.

La résignation comme enseignement

La résignation comme absence d'idéal

Le catholicisme, un enseignement vidé de l'idéal de Dieu

et même l'idéal religieux catholique s'est transformé en « mystère » scellé et inaccessible. Sans idéal, l'homme est obligatoirement matérialiste, donc résigné dans le plaisir des sens (l'intellect étant un sens).

En ce sens, les errements du XXème siècle sont parfaitement compréhensibles. Lorsque la religion ne remplit plus son rôle de donner un idéal qui n'est pas clos, un idéal qui dépasse la doctrine intellectuelle la plus travaillée (et la plus close après des siècles de théologie), la place est libre pour d'autres doctrines intellectuelles qui portent en elles un côté magique :

  • la magie de la race pour le nazisme,
  • la magie de la nation pour le nationalisme,
  • la magie du prolétariat pour les communistes,
  • etc.

Cependant, toute doctrine intellectuelle non fondée sur une morale d'origine religieuse favorise certains aux détriments d'autres :

  • les forts sur les faibles dans l'idéal nietzschéen,
  • les membres de la patrie sur les étrangers dans l'idéal nationaliste,
  • les aryens sur les autres dans l'idéal nazi,
  • les prolétaires sur les bourgeois dans l'idéal communiste,
  • etc.