L'ombre et le fou, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.


Un fou me parla d’un ton hilare et plein de sottises
Il parlait de fous comme s’il n’en était pas un
Me parlait-il ou s’adressait- il a son ombre toute grise ?
Son regard plein de malice, était un rien commun


« Regarde, dit–il à sa compagne immobile
Nous avons marché si souvent dans le sable
Nous nous sommes couchés si souvent sur les étables
Ces fous nous sourient en nous jetant des projectiles,


Pourquoi suis-je sale, saignant et fatigué à présent
Et toi tu restes grise et sans tâche pleine de vitalité ?
Pourquoi as tu choisi de me suivre dans ce monde de rivalité ?
La folie dresse les fous contre moi et tu ne le ressens


Il dressa l’oreille et éclata soudain en sanglots
« Tu as raison mon amie ici chacun à son lot
Tu as choisi de m’aimer et de me suivre sans condition
Alors Dieu t’a épargné la souffrance et la contrition


Oh Amour, est- ce donc là ton symbole ?
Plus vrai plus beau que toutes les paraboles
Aimer, Aimer, ne faire qu’aimer l’être aimé
Sachant que l’on ne récolte que ce qu’on a semé »


Ibrahims


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