Etrange, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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-:Etrange cette ardeur soudaine qui nous prend un jour ; 
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:Chevaliers dans les champs, forgerons au four ; :Chevaliers dans les champs, forgerons au four ;
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:Criant de belles sentences venues de personnes étrangères ; :Criant de belles sentences venues de personnes étrangères ;
 +:Livrant bataille sans adversaires sans aucun repère.
-::Livrant bataille sans adversaires sans aucun repère.  
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-Etrange cette paresse brusque et sans explication ; 
 +:Etrange cette paresse brusque et sans explication ;
:Ne trouvant que nos cœurs pour champs d’application ; :Ne trouvant que nos cœurs pour champs d’application ;
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:Faisant de nous des ombres sombres dans les décombres :Faisant de nous des ombres sombres dans les décombres
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:Inutiles fanfarons, amateurs d’indolence dans la pénombre. :Inutiles fanfarons, amateurs d’indolence dans la pénombre.
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:Etranges ces jours de fouet où tout est plein de promesses ; :Etranges ces jours de fouet où tout est plein de promesses ;
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:Où les fleurs donnent de généreuses senteurs avec allégresse ; :Où les fleurs donnent de généreuses senteurs avec allégresse ;
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:Où le vent allaite la flamme du souvenir :Où le vent allaite la flamme du souvenir
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:Des jours que rien ne semble pouvoir ternir :Des jours que rien ne semble pouvoir ternir
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:Etranges ces autres jours sombres de cafard :Etranges ces autres jours sombres de cafard
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:Où les fleurs flétrissent et se fanent :Où les fleurs flétrissent et se fanent
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:Où la bougie s’éteint la lampe en panne :Où la bougie s’éteint la lampe en panne
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:Des jours que l’on voudrait enfermer dans des placards :Des jours que l’on voudrait enfermer dans des placards
-:Ne me demande, pas pourquoi toi qui me lis ; 
 +:Ne me demande, pas pourquoi toi qui me lis ;
:Toi et moi ne faisons qu’un dans cette vie ; :Toi et moi ne faisons qu’un dans cette vie ;
- 
:Nous croyons que les jours changent à tort ; :Nous croyons que les jours changent à tort ;
 +:Non ! C’est nous, inconstants, qui changeons de sort.
-:Non ! C’est nous, inconstants, qui changeons de sort.  
-[[Catégorie:Poésie en langue française]]+{{Kone|Bien-Aimé|Précédent|L'homme de Dieu|Suivant}}
-[[Catégorie:Ibrahims Kone]]+
-[[Catégorie:Poésie soufie]]+

Version actuelle


Etrange cette ardeur soudaine qui nous prend un jour ;
Chevaliers dans les champs, forgerons au four ;
Criant de belles sentences venues de personnes étrangères ;
Livrant bataille sans adversaires sans aucun repère.


Etrange cette paresse brusque et sans explication ;
Ne trouvant que nos cœurs pour champs d’application ;
Faisant de nous des ombres sombres dans les décombres
Inutiles fanfarons, amateurs d’indolence dans la pénombre.


Etranges ces jours de fouet où tout est plein de promesses ;
Où les fleurs donnent de généreuses senteurs avec allégresse ;
Où le vent allaite la flamme du souvenir
Des jours que rien ne semble pouvoir ternir


Etranges ces autres jours sombres de cafard
Où les fleurs flétrissent et se fanent
Où la bougie s’éteint la lampe en panne
Des jours que l’on voudrait enfermer dans des placards


Ne me demande, pas pourquoi toi qui me lis ;
Toi et moi ne faisons qu’un dans cette vie ;
Nous croyons que les jours changent à tort ;
Non ! C’est nous, inconstants, qui changeons de sort.


Ibrahims


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