De l'instrumentalisation des intellectuels français
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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- | On parle souvent de décadence de la pensée française, de déclin des élites et autres formules toutes faites. | + | On parle souvent de décadence de la pensée française, de déclin des élites et autres formules toutes faites. Ce "on" est le plus souvent une certaine frange des médias, frange qui aime bien crier haro sur la baudet, le même type de médias qui laisse souvent la place à ces "intellectuels". |
- | Ainsi, nous défendrons dans cet article la thèse que les intellectuels sont | + | Cet article se propose de voir les intellectuels non pas comme des manipulateurs, mais comme des manipulés, des victimes non conscientes de l'être mais des victimes quand même. En d'autres termes, cet article se propose de montrer qu'il n'y a pas de déclin de la pensée intellectuelle française, car cette pensée a toujours été d'un très faible niveau. |
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+ | Cependant, ce qui a changé est que les gens sont mieux informés aujourd'hui qu'hier, plus cultivés aussi, et qu'ils sont capables aujourd'hui de remettre en cause les visions partiales des intellectuels, piégés comme jamais auparavant dans le rôle le plus inconfortable qui soit : répondre à des questions que leur pose la société mais qui ne sont souvent pas les bonnes questions et en tous cas pas les questions qu'ils devraient se poser (ou poser à la société) s'ils étaient des intellectuels libres. | ||
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+ | Ainsi, nous défendrons dans cet article la thèse que les intellectuels sont les victimes d'une instrumentalisation politique et médiatique qui date de très longtemps, qui est consubstantielle à la notion d'Etat français voire même de monarchie à la française. Bien entendu, les intellectuels eux-mêmes se croyant libres de penser, ils ne s'aperçoivent pas qu'ils sont des victimes du système. Ils croient, au contraire, en jouer favorisant deux types de mouvements : la perduration de leur instrumentalisation, et la perduration de cette légende de déliquescence de l'élite intellectuelle française. | ||
== L'intellectuel français, un archétype étrange == | == L'intellectuel français, un archétype étrange == |
Version du 15 février 2008 à 21:21
Sommaire |
Introduction
On parle souvent de décadence de la pensée française, de déclin des élites et autres formules toutes faites. Ce "on" est le plus souvent une certaine frange des médias, frange qui aime bien crier haro sur la baudet, le même type de médias qui laisse souvent la place à ces "intellectuels".
Cet article se propose de voir les intellectuels non pas comme des manipulateurs, mais comme des manipulés, des victimes non conscientes de l'être mais des victimes quand même. En d'autres termes, cet article se propose de montrer qu'il n'y a pas de déclin de la pensée intellectuelle française, car cette pensée a toujours été d'un très faible niveau.
Cependant, ce qui a changé est que les gens sont mieux informés aujourd'hui qu'hier, plus cultivés aussi, et qu'ils sont capables aujourd'hui de remettre en cause les visions partiales des intellectuels, piégés comme jamais auparavant dans le rôle le plus inconfortable qui soit : répondre à des questions que leur pose la société mais qui ne sont souvent pas les bonnes questions et en tous cas pas les questions qu'ils devraient se poser (ou poser à la société) s'ils étaient des intellectuels libres.
Ainsi, nous défendrons dans cet article la thèse que les intellectuels sont les victimes d'une instrumentalisation politique et médiatique qui date de très longtemps, qui est consubstantielle à la notion d'Etat français voire même de monarchie à la française. Bien entendu, les intellectuels eux-mêmes se croyant libres de penser, ils ne s'aperçoivent pas qu'ils sont des victimes du système. Ils croient, au contraire, en jouer favorisant deux types de mouvements : la perduration de leur instrumentalisation, et la perduration de cette légende de déliquescence de l'élite intellectuelle française.
L'intellectuel français, un archétype étrange
Il donne son avis sur tout, il répond aux questions de la société.
Différent dans certains autres pays où les gens sont plus spécialisés.
L'intellectuel français face aux questions de "la société"
Politisation inévitable positionnement binaire obligatoire Polarisation de la vie intellectuelle Dérive politique obligatoire Affrontement en direct Implique la théorie du déclin des élites
Rien n'a changé
cela a toujours été comme cela Rôle postulé de l'intellectuel Mythe français de la responsabilité de l'intellectuel Mythe à analyser au plus vite Bêtise sans nom car au nom d'un intellect alors on doit défendre des causes Si on ne le fait pas, on est prétentieux Théorie tout à fait surprenante : créer des don quichotte Romantisme et mises en scène mélodramatiques
La technique d'éliénation des intellectuels
technique de l'os à ronger : grands problèmes philosophico sociaux mal posés avec une composante généralisante républicaine qui fausse tout car tous ne rentrent pas dans le moule => il existe des vrais pièges à intellos
Pousser les intellectuels à réfélchir sur l'aliénation et le pouvoir - justement ils n'ont pas le pouvoir donc ce sont eux qui en parlent le moins bien - ressortir la déconnante théorie de BW sur l'idéalité et le pouvoir
Faire créer aux intellectuels des tabous : la shoah, etc. des problèmes très compliqués qu'il faut taire mais en même temps qui occupent ; la décolonisation, etc.
Les intellectuels sont instrumentalisés
Ce sont les plus facile à instrumentaliser On le voit aujourd'hui : rangés dans des camps (atlantistes, etc.) Moyen de rabâcher des idées reçues Les intellectuels sont des victimes sans le savoir
La décomposition des élites
C'est un mythe qui n'existe pas Maisntenant on voit les intellectuels affectifs, arbitraires, partiaux On se méfie d'eux Mais personne ne remet en question leur "posture"