Manifeste de la Caverne des 1001 nuits
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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| - | Dans un certain nombre de domaines, la pensée et l'art sont donc ''de facto'' '''libres''', dans la mesure où les droits d'auteur en France se limitent à une durée de quatre-vingts ans. C'est la démarche de projets d'envergure comme | + | Dans un certain nombre de domaines, la pensée et l'art sont donc ''de facto'' '''libres''', dans la mesure où les droits d'auteur en France se limitent à une durée de quatre-vingts ans. C'est la démarche de projets d'envergure, comme les projets [http://www.gutenberg.org/wiki/Main_Page Gutemberg], ou le projet [[Wikipedia:Main_Page|Wikipedia]], de profiter de cet état de faits et de rendre disponible des oeuvres gratuitement sur internet, une fois la période limite de leur droit d'auteur expirée. |
| Ce site défend cette perspective intégralement, y compris pour un certain nombre d'écrits récents qui, s'ils ne valent pas mieux que leurs homologues payants, ne valent probablement pas moins. Ce site vise à mettre à disposition des écrits gratuits, si possible de qualité, sans passer par une mécanique pesante qui viserait à les juger suivant des critères {{G|à la mode}}. Car, derrière les filtrages pratiqués par certaines maisons d'éditions, se trouvent des nivellements de la pensée et de l'expression en fonction des règles marchandes et des tabous du moment. | Ce site défend cette perspective intégralement, y compris pour un certain nombre d'écrits récents qui, s'ils ne valent pas mieux que leurs homologues payants, ne valent probablement pas moins. Ce site vise à mettre à disposition des écrits gratuits, si possible de qualité, sans passer par une mécanique pesante qui viserait à les juger suivant des critères {{G|à la mode}}. Car, derrière les filtrages pratiqués par certaines maisons d'éditions, se trouvent des nivellements de la pensée et de l'expression en fonction des règles marchandes et des tabous du moment. | ||
Version du 28 septembre 2007 à 21:20
La marchandisation n'est pas pour tout le monde
Certaines activités littéraires, tout comme certaines activités artistiques d'une manière plus générale, se sont toujours accomplies hors des contraintes des contraintes de la marchandisation. Cela sera toujours le cas. Le fait de lier la subsistance de l'auteur avec l'intérêt marchand par rapport à ses propres « créations » est un modèle qui n'est, fort heureusement, pas applicable à tout le monde (nous ne pourrions lire aujourd'hui, s'il l'était, les textes de beaucoup de grands auteurs du passé).
Dans un certain nombre de domaines, la pensée et l'art sont donc de facto libres, dans la mesure où les droits d'auteur en France se limitent à une durée de quatre-vingts ans. C'est la démarche de projets d'envergure, comme les projets Gutemberg, ou le projet Wikipedia, de profiter de cet état de faits et de rendre disponible des oeuvres gratuitement sur internet, une fois la période limite de leur droit d'auteur expirée.
Ce site défend cette perspective intégralement, y compris pour un certain nombre d'écrits récents qui, s'ils ne valent pas mieux que leurs homologues payants, ne valent probablement pas moins. Ce site vise à mettre à disposition des écrits gratuits, si possible de qualité, sans passer par une mécanique pesante qui viserait à les juger suivant des critères « à la mode ». Car, derrière les filtrages pratiqués par certaines maisons d'éditions, se trouvent des nivellements de la pensée et de l'expression en fonction des règles marchandes et des tabous du moment.
La poésie et la philosophie, deux grandes victimes de la culture de masse
La poésie est la première grande victime de cette culture de masse, car pour être publié en tant que poète, le parcours du combattant y est extrêmement difficile, surtout pour les poètes méconnus.
La philosophie (au sens littéral d'« amour de la sagesse ») est, elle aussi, une grande victime de la culture de masse. Le penseur actuel a souvent les alternatives suivantes :
- rentrer dans le moule de la philosophie moderne, rongée par ses dissessions, stérilisée par ses bibliographies obligées et formattée par et pour des « professionnels »,
- vulgariser la philosophie en la vidant de toute substance en vue de la rendre vendable,
- ouvrir un blog.
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