L'amoureux et la bien-aimée, par Rûmî

Un article de Caverne des 1001 nuits.

(Différences entre les versions)
Version du 27 juillet 2007 à 10:31 (modifier)
1001nuits (Discuter | Contributions)
(Nouvelle page : <font color="blue"><font size="+4">U</font>n amoureux récitait des poèmes d'amour à sa bien-aimée. Des poèmes, pleins de lamentations nostalgiques. Sa bien-aimée lui dit:<BR> "...)
← Différence précédente
Version actuelle (8 août 2007 à 20:59) (modifier) (défaire)
1001nuits (Discuter | Contributions)
m
 
(Une révision intermédiaire masquée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
<font color="blue"><font size="+4">U</font>n amoureux récitait des poèmes d'amour à sa bien-aimée. Des poèmes, pleins de lamentations nostalgiques. Sa bien-aimée lui dit:<BR> <font color="blue"><font size="+4">U</font>n amoureux récitait des poèmes d'amour à sa bien-aimée. Des poèmes, pleins de lamentations nostalgiques. Sa bien-aimée lui dit:<BR>
-"Si ces mots me sont destinés, tu perds to temps puisque nous voilà réunis. Ce n'est guère digne d'un amant que de réciter des poèmes au moment de l'union !"<BR>+"Si ces mots me sont destinés, tu perds ton temps puisque nous voilà réunis. Ce n'est guère digne d'un amant que de réciter des poèmes au moment de l'union !"<BR>
L'amoureux répondit:<BR> L'amoureux répondit:<BR>
"Sans doute es-tu ici. Mais, quand tu étais absente, j'éprouvais un autre plaisir. Je m'abreuvais au ruisseau de notre amour. Mon cœur et mes yeux se réjouissaient. Maintenant, je suis en face de la fontaine, mais elle est tarie !<BR> "Sans doute es-tu ici. Mais, quand tu étais absente, j'éprouvais un autre plaisir. Je m'abreuvais au ruisseau de notre amour. Mon cœur et mes yeux se réjouissaient. Maintenant, je suis en face de la fontaine, mais elle est tarie !<BR>
Ligne 6 : Ligne 6 :
-{{Citsoufi|Rûmî|Purifie-toi des attributs du moi, par Rûmî|Pas de précédent|Tu étais mort, par Rûmî|Suivant}}+{{Citsoufi|Rûmî|Purifie-toi des attributs du moi, par Rûmî|Précédent|Tu étais mort, par Rûmî|Suivant}}

Version actuelle

Un amoureux récitait des poèmes d'amour à sa bien-aimée. Des poèmes, pleins de lamentations nostalgiques. Sa bien-aimée lui dit:
"Si ces mots me sont destinés, tu perds ton temps puisque nous voilà réunis. Ce n'est guère digne d'un amant que de réciter des poèmes au moment de l'union !"
L'amoureux répondit:
"Sans doute es-tu ici. Mais, quand tu étais absente, j'éprouvais un autre plaisir. Je m'abreuvais au ruisseau de notre amour. Mon cœur et mes yeux se réjouissaient. Maintenant, je suis en face de la fontaine, mais elle est tarie !
En fait, dit la bien-aimée, ce n'est pas moi qui suis l'objet de ton amour. Tu es amoureux d'autre chose et je ne suis que la demeure de ton bien-aimé. Le véritable bien-aimé est unique et l'on n'espère rien d'autre lorsqu'on est en sa compagnie."



Navigation
Précédent - Suivant