Comme un adieu, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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Version du 27 juillet 2007 à 20:15

Comme une lampe qui s’éteint, elle a fermé les yeux ;
Et sa belle âme libérée de nos tourments a pris son envol ;
Elle va rejoindre ceux qui ont tiré leur révérence du jeu ;
Un jeu où chaque geste nous porte vers la fin de notre rôle ;
Le silence de ce monde bruyant l’ennuyait à mort
Et le calme apaisant de l’autre semblait être sa seule aspiration ;
Aujourd’hui elle a vaincu la vie, elle se repose, elle dort ;
Sa récompense est paix, sa demeure est consolation.
Toi qui coules des larmes, ne vois-tu pas que tu la troubles ?
Peux-tu lui apporter plus de consolation que le Seigneur ?
Alors pries, tes prières pour elle seront comptées double ;
Dans le berceau de la mort c’est un enfant noble de cœur.
Le vrai mérite n’est pas de savoir vivre, mais de savoir mourir ;
Ceux qui y sont parvenus, avec tristesse nous regardent courir
Ils savent que si nous savions nous les rejoindrions en chœur
Et la peur des chimères nous éloigne du chemin des Fleurs
Alors que certains y sont précipités de force par leurs semblables,
Elle, Dieu a fait d’elle au paradis une fleur adorable.
Repose en paix petite ici nous ne savions pas ta vraie valeur
Repose en paix mignonne pour toujours tu resteras dans nos cœurs


Ibrahims


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