Borges

Un article de Caverne des 1001 nuits.

(Différences entre les versions)

Version du 23 juillet 2007 à 08:29

Borges était un ésotériste chevronné, dont la seule obsession était Dieu. C'est ce que l'on peut conclure à la lecture de ses œuvres, des œuvres dont la complexité induit, trop souvent, une lecture superficielle, très axée sur une « phénoménologie littéraire » et par conséquent mal comprise des profanes qui y voient souvent l'œuvre d'un intellectuel dissertant sur la littérature.

Cet article se propose de donner des éléments sur les contes borgésiens et de les éclairer par des éléments appartenant aux approches ésotéristes classiques[1].

Sommaire

Le cas de Tlön Uqbar Orbis Tertius, emblème de l'obsession borgésienne de la représentation du monde

A la lecture des contes de Borges, on ne peut conclure au fait que ce dernier ait eu des obsessions, notamment sur le thème du lien entre monde et représentation littéraire du monde, entre monde et mots.

Dans Tlön Uqbar Orbis Tertius, par exemple, il est question du monde de Tlön qui n'existe que par le truchement d'une description encyclopédique dans une édition très rare de l'Encyclopaedia Britannica. Cette description étant incomplète, car forcément limitée en taille, le monde de Tlön, déjà étrange, déjà intrinsèquement occulte car caché, offre des zones d'ombre propices aux commentaires de générations de commentateurs (symbole des ésotéristes). Borges nous parle ainsi de personnes étant «initiées» à l'existence secrète de ce monde, les personnes qui ont eu, un jour, en main une édition rare de cette encyclopédie ou celles qui ont été en contact avec ceux qui, soit ont connu des rédacteurs de cet article mystérieux, soit ont connu des lecteurs dudit cet article.

Tout le problème du conte devient rapidement de savoir ce que Borges entend par «existence» étant donné que l'existence du monde de Tlön peut n'être que littéraire, peut n'être que de l'ordre de la représentation. Ainsi, le monde de Tlön pourrait être rapproché du Paradis de la Bible ou du Coran : il est très décrit, analysé par une toute une assemblée de théologiens, mais la question même de son «existence» pose un problème fondamental.

Tlön peut donc être vu, au sens ésotérique, comme une parabole sur Dieu, et les pages qui décrivent ce monde être mises en parallèle avec les écrits saints. Les descriptions littéraires des commentateurs sont une parabole pour désigner les théologiens, faisant œuvre de raison suite à l'analyse d'un texte.

On notera des parties assez amusantes dans les thèses de certains commentateurs, notamment l'histoire du seuil qui n'existait dans le monde de Tlön que parce qu'un clochard venait dormir dessus. A la mort du clochard, le seuil n'ayant plus de témoin, le seuil cesse d'exister. Le clochard est, là encore, une image de mystique ayant la faculté d'aller au-delà du seuil et de le faire exister de par sa présence. Le seuil vers Dieu disparaît avec la mort du mystique. Nous sommes en plein conte ésotérique.

L'infini ou l'image du divin

El libro de arena ou La Biblioteca de Babel racontent respectivement l'histoire d'un livre à une infinité de pages et l'histoire d'une bibliothèque infinie comprenant tous les livres possibles avec toutes les combinaisons de toutes les lettres de l'alphabet ainsi que les symboles courants de la ponctuation. Ces deux concepts de totalité peuvent être vus comme des paraboles ésotériques sur Dieu, comme Borges le dit explicitement dans la Bibliothèque, notamment.

Dans ce dernier conte, les hommes habitent la Bibliothèque et cherchent désespérément le livre qui décrira leur vie. Chaque homme est donc est « chercheur » au sens mystique, un homme qui recherche sa voie spirituelle, notamment dans les livres. Bien entendu, la plupart des livres est illisible étant donné que ces derniers sont le jeu d'un mécanisme aléatoire. Mais, cela n'empêche pas qu'il existe à coup sûr un livre décrivant le destin de chaque individu, et c'est ce livre que les chercheurs cherchent.

Borges va plus loin dans l'analogie ésotérique en mentionnant des écoles de pensée dans la Bibliothèque permettant d'interpréter (de manière ésotérique) les lettres des livres incompréhensibles. Ainsi, Borges cite le cas d'un livre composé uniquement des lettres « NCV » répétées durant toutes les pages. Il fait état de théories indiquant que le sens du douzième NCV de la page douze n'est pas le même que le sens du trentième NCV de la page cent quarante. Il y a ici une référence aux paliers spirituels qui font que le savoir de l'homme se transforme à mesure qu'il lit le livre et qu'il se modifie intérieurement à la lecture de ce livre.

Une fois encore, Borges joue avec la notion de niveaux de lectures d'un texte : là où le profane ne voit que des NCV, l'initié voit lui un sens qui se révèle.

A ce propos, un des personnages les plus effrayants que Borges ait créé est Funes, dans le conte Funes el memorioso. Funes est un garçon qui a la particularité de ne rien oublier, rien dans ce qu'il a vécu, ni dans les sensations qu'il a un jour vécues. Ainsi, il se retrouve face à des comportements des plus étranges : il peut rester toute une journée à se rappeler exactement, seconde après seconde, ce qu'il a vécu un autre jour. Bien entendu, enregistrant aussi la journée durant laquelle il revit une journée, il est capable de se repasser la journée durant laquelle il revit une autre journée, seconde par seconde, etc.

Funes est, d'une certaine façon, l'image d'une personne maudite, dont la mémoire exceptionnelle a quelque chose de monstrueux. Funes a par conséquent un problème avec les mots : il ne peut comprendre que l'on nomme avec le même mot le chêne de son jardin aujourd'hui ou hier alors que l'arbre a changé. Funes rentre vite dans le monde de l'incommunicabilité car, lorsqu'il invente un mot pour désigner une chose éphémère, il se rappelle exactement du mot mais se coupe les ponts de la communication avec les autres.

Malgré de nombreuses interprétations littéraires, nous dirons de Funes qu'il est en révélation permanente. En effet, plusieurs théories mystiques font état du problème de nommer les choses une fois la révélation passée. Pour un homme ayant soudain une révélation de Dieu, les choses nommées avec des mots normaux peuvent ne plus lui parler ou il peut y accorder une signification qui nouvelle au regard de son illumination. Certains soufis proposèrent d'envisager de changer les mots une fois la révélation passée pour bien marquer le changement d'état de l'âme. Bien entendu, ces propositions sont restées au niveau de la théologie soufie[2]. Dans le conte de Borges, Funes est en révélation permanente, ainsi, il s'enfonce dans une incommunicabilité extrême qui est du même ordre que celle connue par l'être humain mystique, mais à chaque seconde. Cet état est insupportable et ne pourra le faire vivre longtemps.

On constate dans ce conte une grande érudition théologique de Borges, et une mise en perspective du décalage des hommes en liaison directe avec Dieu d'avec le reste des autres hommes. Cet état de proximité de ce qui est et se transforme est souvent vu par Borges comme un cauchemar dans la mesure où l'intellect humain ne peut le saisir. On notera que Funes ne pense pas véritablement, mais est plus proche d'un ressenti complet des détails du monde que d'une vraie pensée construite.

Peut-être faudrait-il voir là la limite de l'expérience mystique de Borges. Car, tout se passe comme si Borges tentait de se convaincre intellectuellement que cet état de révélation est horrible pour l'homme qui le subit. Dans la plupart des traditions mystiques, l'état de révélation est au contraire supposé comme un état de grâce.

C'est tout à fait le cas dans el libro de arena où l'homme qui est amené à posséder un livre avec une infinité de pages, livre dont il sait qu'à chaque fois qu'il en voit une, il ne parviendra jamais à la retrouver dans le livre, cet homme devient presque fou de la proximité de cette chose impensable. Il abandonne le livre dans une bibliothèque, le trouvant monstrueux et effrayant. Là encore, l'image borgésienne de Dieu est basée sur la crainte.

La dimension de l'expérience

Borges évoque aussi les problèmes de l'appropriation de certains de nos propres actes et de certaines expériences, ce qui est la deuxième dimension du chemin mystique, composé d'un enseignement théorique et d'une ou d'un ensemble de pratiques.

Ainsi, dans El Evangelio según Marcos, il fait état d'un narrateur revivant la passion du Christ à mesure qu'il lit l'Evangile. Cette expérience mystique de lecture de l'Evangile le mène naturellement sur la Croix. Ici, Borges décrit un processus mystique bien connu de cheminement sur la voie spirituelle, au travers d'un mélange d'appropriation des écritures et de reflet de ces dernières dans sa propre expérience. Ainsi, comme tout mystique est sur une voie dont le Christ est modèle, le narrateur de L'Evangile est sur la voie de Jésus, donc de la crucifixion. Ce conte est encore une parabole ésotérique sur le chemin intérieur du mystique.

Cette dimension de l'expérience mystique est aussi présente dans d'autres contes comme Emma Zunz, où l'héroïne se trouve satisfaite d'un acte de vengeance qui ne la concerne pas vraiment. L'acte qui la satisfait est totalement archétypal, donc désincarné. Tout se passe comme si, d'une certaine manière, justice avait été faite globalement, au niveau de l'humanité et non au niveau des personnes qui avaient fait du tort à l'héroïne. Il y a là une symbolique très forte du jugement de Dieu, souvent considéré comme arbitraire et aveugle. En effet, Dieu punit, dans ce conte, une autre personne que celle qui devait mourir suite à la vengeance.

Cette notion qu'un acte singulier se range dans une catégorie d'actes indépendante de celui qui les a faits est très chère à Borges. Il disait notamment que toutes les grandes œuvres de la littérature mondiale étaient écrites par un seul auteur. Ce concept est repris du célèbre soufi Ibn Arabi qui disait que chaque homme sur la voie de Dieu «était» Mohammed, c'est-à-dire s'incarnait dans le Mohammed éternel. Bien entendu, pour écrire ces chefs-d'œuvre de la littérature mondiale, le niveau de connaissance de l'homme était tel que les caractéristiques de ces hommes en faisaient naturellement des incarnations de la déité, donc une incarnation de la forme la plus humaine de Dieu, soit un prophète. Ibn Arabi notait d'ailleurs qu'en un sens, Jésus et Mohammed étaient « la même personne ». Au sens borgésien, l'auteur de Don Quichotte, des pièces de Shakespeare et des Mille et Une Nuits était aussi la même personne, « intemporelle et anonyme ».

Borges et les symboles

Borges bien entendu use de beaucoup de symboles pour décrire le chemin vers Dieu. Le plus célèbre des symboles borgésiens est le labyrinthe, symbole ésotérique par excellence. Ce symbole a un sens spirituel certain, au point qu'on le trouve sur le sol de certaines cathédrales gothiques[3]. Chaque conte mettant en scène un labyrinthe envisage la déambulation dans ce labyrinthe de l'homme à la recherche de son chemin spirituel. Dans El jardín de senderos que se bifurcan, la fin du labyrinthe est la rencontre avec la mort, soit le face à face avec le jugement de Dieu.

Le miroir aussi est un grand symbole ésotérique, car s'il dédouble les images, il est aussi le symbole du cœur qui se polit pour refléter l'image de Dieu. Le miroir est donc le symbole du mystique allant vers Dieu. Dans le conte El otro, Borges raconte une expérience sienne du fait que le temps n'est qu'une illusion. Le fait de se rencontrer plus jeune lui montre que la réalité n'est qu'un voile. La symbolique de ce conte est claire : le polissage du miroir du cœur amène à une lecture vraie de l'unicité de l'âme dans le temps et de la découverte de la vérité de la nature du temps[4]. Borges relate ici une de ses expériences mystiques.

De la même façon, quand Borges use du symbole du miroir pour parler de la reproduction, il parle du miracle de la vie et du miracle renouvelé de l'apparition de la conscience au monde. Dans Tlön, «mirrors and copulation are abominable [...]» parce qu'ils multiplient le nombre des hommes, dit Borges à son ami Bioy Casares, en sous-entendant que cette apparition de la conscience peut faire peur, sous-entendu, parce qu'elle est en liaison avec Dieu. Dans La secta del Fénix, c'est la même chose, la secte ésotérique garde jalousement le secret de la reproduction qui est que pour reproduire les hommes, il faille copuler. Ce conte est souvent très mal compris car, au-delà du jeu ironique sur le secret de polichinelle gardé jalousement par la secte du Phénix, on pourra lire d'autres symboliques ésotériques au secret de cette secte : ce n'est pas le secret de la copulation qui est gardé, mais le secret de la renaissance de l'âme dans la naissance physique, c'est donc le secret de la réincarnation qui est gardé jalousement par la secte du Phénix. De plus, ce secret est resté un secret car il pose un problème formel de taille : les mystiques ne souvent sont pas très enclins à copuler, or la copulation reste leur seul moyen de se réincarner et donc de poursuivre leur chemin vers Dieu dans une autre incarnation. D'où le fait que la secte existât.

Les mathématiques sont aussi au centre des préoccupations borgésiennes, dans une vision qui là, encore, est celle d'un pur ésotériste. Des calculs combinatoires des agencements de lettres dans les livres de la bibliothèque de Babel, aux symboliques ésotériques classiques de nombres utilisés dans ses autres contes, Borges modèle un monde dans lequel les mathématiques sont souvent la clef de la découverte d'une réalité cachée. La méthode de lecture des lettres NCV dans l'exemple que nous avons explicité plus haut, est issue de la tradition ésotérique que l'on peut trouver dans le Zohar ou le soufisme, méthodes dans lesquelles les versets des livres saints sont codés en chiffres afin d'y découvrir un sens caché.

Borges, l'ésotériste en manque d'amour

Borges était un ésotériste confirmé. Peut-être est-ce d'ailleurs pour cette raison que le Prix Nobel lui fut toujours refusé, raison cachée sous un prétexte politique[5]. Ses contes peuvent donc être lus à plusieurs niveaux, le niveau spirituel étant le plus intéressant, une fois le décodage ésotérique effectué. On notera que les symboles utilisés dans l'ésotérisme sont partout et que les contes de Borges peuvent être considérés comme de véritables contes initiatiques.

On notera la peur constante de Dieu dans Borges, notamment de l'irruption de la folie au travers des manifestations divines. Cette terreur est particulièrement sensible dans les contes mettant en scène :

  • le contact soudain avec le divin,
  • l'absence de force de caractère du personnage central (les personnages de Borges sont souvent assez faibles).

Borges est donc persuadé de la nécessité du chemin spirituel intérieur, mais il est aussi convaincu de la dangerosité de l'expérience divine pour la raison. Ses expériences sur le double sont intervenues manifestement assez tard dans sa vie pour que cette peur de devenir fou s'estompe. Borges, quelque part, possède la frayeur lovecraftienne qu'il connaissait bien[6] dans le domaine des manifestations divines. On pourra se demander jusqu'où Borges est allé dans sa progression mystique personnelle et si son intellect surdimensionné ne créa pas, d'une certaine façon, cette peur du divin ou si cette peur n'était pas le fruit d'une éducation.

En effet, la plupart des mystiques sont dans un autre genre de crainte du divin, une crainte moins intellectuelle qui permet l'ascension spirituelle. Le divin est, pour eux, tout puissant, et il y a donc lieu de le craindre, mais il est aussi et surtout source d'amour. Les contes de Borges manquent cruellement de la notion d'amour au point que l'on peut probablement conclure que, tout obsédé de Dieu qu'il fut, son approche intellectuelle du divin était celle d'un ésotériste froid, très perspicace mais toujours peu enclin à donner de l'amour, dans ses écrits comme dans sa vie personnelle, peu enclin à parler d'amour, à mettre en scène l'amour. Même Emma Zunz est une caricature de l'amour. C'est probablement ce qui fit que Borges eut du mal à s'épanouir dans une vie spirituelle riche et qu'il ne considéra la spiritualité chez les autres que comme une quête de sens intellectuel sans véritablement dépeindre cette quête comme emplie d'amour et avide d'amour.

Borges, l'intellectuel ésotériste, nous apparaît donc bloqué dans son message, bloqué dans son ascension spirituelle, bloqué dans ses constatations externes, bloqué dans son érudition, mettant en scène sa propre peur du divin et surtout sa propre peur de l'amour, que ce dernier soit charnel, humain ou spirituel.

Borges était en un sens un croyant trop intellectuel et pas assez humain, un symbole du dépit spirituel du XXème siècle qui, à force de dogmes inhumains, éloigna les hommes de leur besoin de spiritualité. Borges est donc une sorte de mystique intellectuel, un « demi mystique » somme toute, un mystique sans expérience, sans tradition, sans exercices personnels. Ses contes, d'une froideur glaciale, témoignent de cet état étrange, qui n'est pas sans rappeler l'état de l'homme moderne, trop intellectuel et pas assez tourné vers l'amour.

L'enseignement de Borges

Que dire des lectures naïves et littérales de ses œuvres comme celle qu'Umberto Eco, érudit très peu clairvoyant, nous propose ? Que dire alors de ces pages de commentaires littéraires sur les « jeux littéraires » de Borges ? Quid de ce «chantre de la raison» adulé par les intellectuels purs, les mathématiciens ou les athées ?

On ne peut définir Borges que par ce côté dual :

  • une face étant tournée vers Dieu de manière avide,
  • une face étant en protection constante, recroquevillée sur elle-même, pour ne pas donner d'amour ou de signe d'amour à l'extérieur.

Borges l'ésotériste a mystifié une bonne partie de ses lecteurs par une approche ésotérique de la divinité. Ses contes sont, dans ce domaine, un véritable recueil d'enseignements en tout genre :

  • des enseignements sur la relativité des concepts et de la représentation,
  • des paraboles sur la nécessaire méfiance des lectures « orthodoxes » ou littérales des textes saints[7],
  • des descriptions d'expériences mystiques et de contact avec le divin.

Ils ne sont malheureusement pas des exemples sur l'amour, ce qui fait de Borges un « demi mystique » qui, un peu comme Omar Khayyâm[8], trompe et continue de tromper son monde.

Ne disait-il pas à la fin de sa vie : «j'ai l'impression de n'avoir laissé que des brouillons». Cette phrase, si souvent interprétée comme un excès de modestie ou un «jeu de miroirs» (expression très usitée dans le commentaire borgésien quand on ne comprend pas de quoi il s'agit), ne dit pourtant que ce que dit Rûmî à propos de sa poésie : «je n'ai pas écrit de la poésie pour faire de la poésie, mais parce que c'était la seule chose que les gens voulaient bien prendre».

Rûmî disait aussi : « même les faux maîtres soufis, lorsqu'ils sont francs, ont souvent des choses à apprendre à leurs élèves »[9]. Borges était un demi maître, un vrai théologien peut-être, dont la lecture éveille la face intellectuelle du mysticisme de chacun.

Notes

  1. Cette thèse n'existe pas à ma connaissance sur le net. L'approche pourrait faire un peu penser à la thèse développée par un des personnages de la bande dessinée Les disparus d'Apostrophe de Pétillon concernant Paul Claudel. Le personnage en question, journaliste d'investigation réputé, cherche à établir des liens entre Paul Claudel et la mafia, et en conclut... qu'il n'en existe aucun - d'où son livre.
  2. Cf. La voie soufie, de Faouzi Skali.
  3. Par exemple à Chartres.
  4. Voir le Mathnawi de Rûmî.
  5. La raison invoquée pour le refus du prix était son manque d'engagement politique contre Perón.
  6. Il était professeur de littérature américaine à l'université de Buenos Aires.
  7. Cf. [Les fanatiques du texte littéral->518].
  8. Cf. [Une nouvelle victime d'Omar Khayyâm->733].
  9. Citation de mémoire du Livre du dedans.