Aphorismes XVIII
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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| Les bons mettent beaucoup de temps à accepter qu'il y ait des mauvais car, dans leur candeur, ils voient durant longtemps le monde à leur image ; puis, quand ils voient les mauvais, ils les voient se faire passer pour des bons et dire que les mauvais n'existent pas. | Les bons mettent beaucoup de temps à accepter qu'il y ait des mauvais car, dans leur candeur, ils voient durant longtemps le monde à leur image ; puis, quand ils voient les mauvais, ils les voient se faire passer pour des bons et dire que les mauvais n'existent pas. | ||
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| Le langage du mal utilise le langage du bien, mais en inversant le sens des concepts. | Le langage du mal utilise le langage du bien, mais en inversant le sens des concepts. | ||
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| Au début du chemin spirituel, on peut douter de l'existence du bien et du mal ; puis on découvre le bien et le mal en soi et dans le monde ; puis on découvre l'espace qui est au delà. | Au début du chemin spirituel, on peut douter de l'existence du bien et du mal ; puis on découvre le bien et le mal en soi et dans le monde ; puis on découvre l'espace qui est au delà. | ||
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Version du 5 avril 2008 à 16:00
Seuls les mauvais disent que le mal n'existent pas.
Les bons mettent beaucoup de temps à accepter qu'il y ait des mauvais car, dans leur candeur, ils voient durant longtemps le monde à leur image ; puis, quand ils voient les mauvais, ils les voient se faire passer pour des bons et dire que les mauvais n'existent pas.
Le discours des mauvais est étonnant : ils vont jusqu'à se vanter de laisser leur chance à d'autres mauvais qu'ils étiquettent comme des bons en puissance.
Le langage du mal utilise le langage du bien, mais en inversant le sens des concepts.
Le mal est toujours drapé de bonnes intentions. Mais il s’agit de savoir pour qui est le "bien".
Au début du chemin spirituel, on peut douter de l'existence du bien et du mal ; puis on découvre le bien et le mal en soi et dans le monde ; puis on découvre l'espace qui est au delà.
