A celle qui doit partir, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
(Différences entre les versions)
Version du 27 juillet 2007 à 20:21 (modifier) 1001nuits (Discuter | Contributions) ← Différence précédente |
Version actuelle (4 août 2007 à 10:27) (modifier) (défaire) 1001nuits (Discuter | Contributions) |
||
(Une révision intermédiaire masquée) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
+ | |||
+ | |||
:Pleins d’amertume, nous voguons désespérément vers le sable froid du rivage ; | :Pleins d’amertume, nous voguons désespérément vers le sable froid du rivage ; | ||
- | |||
:Laissant dans le triste passé, le vague à l’âme, l’amer souvenir de nos froides joies. | :Laissant dans le triste passé, le vague à l’âme, l’amer souvenir de nos froides joies. | ||
- | |||
:Avions-nous été amants ou amoureux, serfs ou esclaves, sujets ou rois ? | :Avions-nous été amants ou amoureux, serfs ou esclaves, sujets ou rois ? | ||
- | |||
:Peu importe puisque aujourd’hui avant le crépuscule notre bateau fera naufrage. | :Peu importe puisque aujourd’hui avant le crépuscule notre bateau fera naufrage. | ||
+ | |||
:Notre Amour semblait fleurir sur la dépouille de notre liberté ; | :Notre Amour semblait fleurir sur la dépouille de notre liberté ; | ||
- | |||
:Aujourd’hui la fade odeur de pourriture nous en arrache la fierté | :Aujourd’hui la fade odeur de pourriture nous en arrache la fierté | ||
- | |||
:Rien ne sert de se saisir le nez il faut se rendre à l’évidence | :Rien ne sert de se saisir le nez il faut se rendre à l’évidence | ||
- | |||
:Quand la musique est bien jouée elle inspire naturellement la cadence. | :Quand la musique est bien jouée elle inspire naturellement la cadence. | ||
+ | |||
:L’on nous dit d’aimer, de donner sans attendre de récompense ; | :L’on nous dit d’aimer, de donner sans attendre de récompense ; | ||
- | |||
:Que fait-on donc quand « aimer » perd tout son sens ? | :Que fait-on donc quand « aimer » perd tout son sens ? | ||
- | |||
:En moi la réponse tonne comme une arme qui me brûle l’âme ; | :En moi la réponse tonne comme une arme qui me brûle l’âme ; | ||
- | |||
:A l’évidence elle ne se peut donner qu’en versant une larme ; | :A l’évidence elle ne se peut donner qu’en versant une larme ; | ||
+ | |||
:Tu es si forte, si pure et moi si faible, si immature | :Tu es si forte, si pure et moi si faible, si immature | ||
- | |||
:Tu es si jolie, si saine et moi si laid si impur | :Tu es si jolie, si saine et moi si laid si impur | ||
- | |||
:Pardonne-moi si en trébuchant je suis tombé dans ta vie ; | :Pardonne-moi si en trébuchant je suis tombé dans ta vie ; | ||
- | |||
:J’espère qu’à mon réveil au matin tu seras partie. | :J’espère qu’à mon réveil au matin tu seras partie. | ||
- | {{Konem|Conversation | + | {{Konem|Conversation|Précédent|A celle qui me gratifia d'un beau sourire|Suivant}} |
Version actuelle
- Pleins d’amertume, nous voguons désespérément vers le sable froid du rivage ;
- Laissant dans le triste passé, le vague à l’âme, l’amer souvenir de nos froides joies.
- Avions-nous été amants ou amoureux, serfs ou esclaves, sujets ou rois ?
- Peu importe puisque aujourd’hui avant le crépuscule notre bateau fera naufrage.
- Notre Amour semblait fleurir sur la dépouille de notre liberté ;
- Aujourd’hui la fade odeur de pourriture nous en arrache la fierté
- Rien ne sert de se saisir le nez il faut se rendre à l’évidence
- Quand la musique est bien jouée elle inspire naturellement la cadence.
- L’on nous dit d’aimer, de donner sans attendre de récompense ;
- Que fait-on donc quand « aimer » perd tout son sens ?
- En moi la réponse tonne comme une arme qui me brûle l’âme ;
- A l’évidence elle ne se peut donner qu’en versant une larme ;
- Tu es si forte, si pure et moi si faible, si immature
- Tu es si jolie, si saine et moi si laid si impur
- Pardonne-moi si en trébuchant je suis tombé dans ta vie ;
- J’espère qu’à mon réveil au matin tu seras partie.
Navigation Précédent - Suivant |