Tu étais mort, par Rûmî
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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Version du 26 juillet 2007 à 13:12
- Tu étais mort, mais ton regard a contemplé l’univers de l’âme
- Quand tu ressuciteras, tu sauras désormais comment il faut vivre.
- Celui qui, comme Enoch, est mort puis est revenu sur terre,
- Enseigne dans le royaume céleste et connaît les choses invisibles.
- Viens, dis-moi par quel chemin tu es sorti de ce monde,
- Et de l’autre côté aussi, par quelle invisible route tu es revenu ici-bas ?
- C’est un chemin sur lequel s’envolent chaque nuit toutes les âmes ;
- De ville en ville, toutes les cages se vident d’oiseaux pendant la nuit.
- Quand les pattes de l’oiseau sont liées, il ne s’envole pas au loin,
- Il n’arrive pas au ciel, il ne parvient pas à décrire des cercles dans les airs ;
- Quand, par la mort, il brise ses attaches et s’envole,
- Il découvre la réalité et le secret de toutes choses.
- Garde le silence car le monde du silence est une plénitude ;
- Ne bas pas du tambour de la parole ; la parole n’est qu’un tambour vide.
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