Vertige, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

Version du 4 août 2007 à 09:54 par 1001nuits (Discuter | Contributions)
(diff) ← Version précédente | voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)


Je suis encore pris dans leurs mains dévotes
Ils veulent m’entendre leur accorder mon vote
« Qui de Dieu et de Satan préfèrent tu ? »
« Satan », c’est la réponse que je donne sans hésiter
Puisque leur dieu est comparable avec Satan, son héritier
Je le renie même si je dois être abattu


Ils adorent la frêle feuille qu’ils tiennent en main
Oubliant la tablette dont elle n’est qu’un des reflets
Satisfaits ils prétendent attendre le coup de sifflet
Le signal du départ vers l’éternel demain
Coffre fort, comptabilité, tous des contrebandiers
Ils oublient que cette banque est tenue par un infaillible financier


Comment peuvent–ils faire de la créature l’égal du créateur ?
Tout se comptabilise, le nombre de prière, les largesses ;
Le nombre des pierres lancées à Satan le manipulateur
Il refuse le discernement et la divine sagesse
Se contentant de récits que ferait un bon perroquet
Ils sont ivres de haine, et blasphèment entre deux hoquets


Attribuant à ceux-ci des places au paradis,
Ils condamnent ceux là à vivre en enfer
Ils ont compris la belle lecture à l’envers
Ce sont eux que l’on nomme érudits


Mon Dieu à moi est plein de miséricorde
Il est ALLAH, sans associé et n’a pas d’égal
La science et le discernement, il accorde
Sa générosité est sans limite, il est le bien, il est le mal
Nous parcourons sa science selon la capacité de notre monture
Et Satan est sans aucun doute l’une de ses tristes montures.


Ibrahims


Navigation
Précédent - Suivant