Méditation vagabonde, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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Version du 25 juillet 2007 à 09:08

Tout est silence dans cette vie et personne ne s’en aperçoit

Un sourire, un regard, un mot, un geste, une absence qui déçoit

Tout nous fuit et s’évanoui dans un vide plat sans âme

Et le plaisir semble si éphémère qu’on n’en a peur

Chaque fois qu’il faut dire au revoir nos cœurs sont en larme

Tout est silence dans cette vie et personne n’en pleure

Tout ce qui s’est arrêté un jour se couchera nous dit-on

Le vieux chêne, la montagne, les animaux tous sans exception

Rendrons compte au temps qui passe dit ce dicton

Un arbre sans feuillage, une ombre sans projection

Une mélodie silencieuse, des larmes sans joie ni tristesse

Une foi sans dieu, une vieillesse sans ride, une jeunesse sans allégresse

Tous ce qui s’est arrêté un jour se couchera quand la mort caresse

Quel choix nous reste t-il si ce n’est de vivre pleinement ?

Lorsque le fleuve refuse la mer il s’appellera sale lagune

Et tout ce qui ne vieilli pas dégoûtera certainement

Des jours avec, des jours sans, c’est la vie sans rancune aucune

Un fauteuil, un écueil, un cercueil, un deuil puis le silence

C’est toujours ainsi la naissance, la vie, la mort suprême sentence.

Ibrahims


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