Comme un adieu, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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-:Comme une lampe qui s’éteint, elle a fermé les yeux ; 
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 +:Comme une lampe qui s’éteint, elle a fermé les yeux ;
:Et sa belle âme libérée de nos tourments a pris son envol ; :Et sa belle âme libérée de nos tourments a pris son envol ;
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:Elle va rejoindre ceux qui ont tiré leur révérence du jeu ; :Elle va rejoindre ceux qui ont tiré leur révérence du jeu ;
 +:Un jeu où chaque geste nous porte vers la fin de notre rôle ;
-:Un jeu où chaque geste nous porte vers la fin de notre rôle ;  
:Le silence de ce monde bruyant l’ennuyait à mort :Le silence de ce monde bruyant l’ennuyait à mort
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:Et le calme apaisant de l’autre semblait être sa seule aspiration ; :Et le calme apaisant de l’autre semblait être sa seule aspiration ;
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:Aujourd’hui elle a vaincu la vie, elle se repose, elle dort ; :Aujourd’hui elle a vaincu la vie, elle se repose, elle dort ;
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:Sa récompense est paix, sa demeure est consolation. :Sa récompense est paix, sa demeure est consolation.
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:Toi qui coules des larmes, ne vois-tu pas que tu la troubles ? :Toi qui coules des larmes, ne vois-tu pas que tu la troubles ?
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:Peux-tu lui apporter plus de consolation que le Seigneur ? :Peux-tu lui apporter plus de consolation que le Seigneur ?
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:Alors pries, tes prières pour elle seront comptées double ; :Alors pries, tes prières pour elle seront comptées double ;
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:Dans le berceau de la mort c’est un enfant noble de cœur. :Dans le berceau de la mort c’est un enfant noble de cœur.
-:Le vrai mérite n’est pas de savoir vivre, mais de savoir mourir ; 
 +:Le vrai mérite n’est pas de savoir vivre, mais de savoir mourir ;
:Ceux qui y sont parvenus, avec tristesse nous regardent courir :Ceux qui y sont parvenus, avec tristesse nous regardent courir
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:Ils savent que si nous savions nous les rejoindrions en chœur :Ils savent que si nous savions nous les rejoindrions en chœur
 +:Et la peur des chimères nous éloigne du chemin des Fleurs
-:Et la peur des chimères nous éloigne du chemin des Fleurs  
:Alors que certains y sont précipités de force par leurs semblables, :Alors que certains y sont précipités de force par leurs semblables,
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:Elle, Dieu a fait d’elle au paradis une fleur adorable. :Elle, Dieu a fait d’elle au paradis une fleur adorable.
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:Repose en paix petite ici nous ne savions pas ta vraie valeur :Repose en paix petite ici nous ne savions pas ta vraie valeur
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:Repose en paix mignonne pour toujours tu resteras dans nos cœurs :Repose en paix mignonne pour toujours tu resteras dans nos cœurs
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Version actuelle


Comme une lampe qui s’éteint, elle a fermé les yeux ;
Et sa belle âme libérée de nos tourments a pris son envol ;
Elle va rejoindre ceux qui ont tiré leur révérence du jeu ;
Un jeu où chaque geste nous porte vers la fin de notre rôle ;


Le silence de ce monde bruyant l’ennuyait à mort
Et le calme apaisant de l’autre semblait être sa seule aspiration ;
Aujourd’hui elle a vaincu la vie, elle se repose, elle dort ;
Sa récompense est paix, sa demeure est consolation.


Toi qui coules des larmes, ne vois-tu pas que tu la troubles ?
Peux-tu lui apporter plus de consolation que le Seigneur ?
Alors pries, tes prières pour elle seront comptées double ;
Dans le berceau de la mort c’est un enfant noble de cœur.


Le vrai mérite n’est pas de savoir vivre, mais de savoir mourir ;
Ceux qui y sont parvenus, avec tristesse nous regardent courir
Ils savent que si nous savions nous les rejoindrions en chœur
Et la peur des chimères nous éloigne du chemin des Fleurs


Alors que certains y sont précipités de force par leurs semblables,
Elle, Dieu a fait d’elle au paradis une fleur adorable.
Repose en paix petite ici nous ne savions pas ta vraie valeur
Repose en paix mignonne pour toujours tu resteras dans nos cœurs


Ibrahims


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