Aphorismes XIX

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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 +== Ego et soi ==
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L'homme projette souvent tant sa psyché sur les choses qu'il ne comprend pas qu'il les dénature en les faisant à sa propre image. L'homme projette souvent tant sa psyché sur les choses qu'il ne comprend pas qu'il les dénature en les faisant à sa propre image.
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Nous apprendrons toujours de nous-mêmes plus que tout ce que nous apprendrons de tous les livres du monde. Nous apprendrons toujours de nous-mêmes plus que tout ce que nous apprendrons de tous les livres du monde.
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 +Nous ne recherchons toujours que nous-mêmes.
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 +Peu de gens comprennent que l'éthique est comme la religion : elle va à l'encontre de l'ego.
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 +Il ne faut pas confondre ego et soi.
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 +On ne critique chez les autres que les travers que l'on a en soi-même.
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 +La synthèse intellectuelle est un processus fascinant : parfois, l'on est si synthétique que ce que l'on dit n'a plus aucun sens ; parfois une synthèse peut éclairer la vacuité d'un long propos.
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 +Vénérer des livres, c'est vénérer des représentations ou vénérer les auteurs qui les ont écrits ; dans tous les cas, ces vénérations coupent du monde de l'expérience.
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Version du 10 mai 2008 à 16:14

Ego et soi

L'homme projette souvent tant sa psyché sur les choses qu'il ne comprend pas qu'il les dénature en les faisant à sa propre image.


On ne peut pas comprendre ce qu'on n'a pas en nous-mêmes ; parfois, on ne peut même pas se le représenter.


Il arrive un moment où l'on sait que l'on doit se sauver soi-même ; non sans aide, mais soi-même.


Nous apprendrons toujours de nous-mêmes plus que tout ce que nous apprendrons de tous les livres du monde.


Nous ne recherchons toujours que nous-mêmes.


Peu de gens comprennent que l'éthique est comme la religion : elle va à l'encontre de l'ego.


Il ne faut pas confondre ego et soi.


On ne critique chez les autres que les travers que l'on a en soi-même.


La synthèse intellectuelle est un processus fascinant : parfois, l'on est si synthétique que ce que l'on dit n'a plus aucun sens ; parfois une synthèse peut éclairer la vacuité d'un long propos.


Vénérer des livres, c'est vénérer des représentations ou vénérer les auteurs qui les ont écrits ; dans tous les cas, ces vénérations coupent du monde de l'expérience.