Les douces ballades funèbres, par Gervais de Collins Noumsi Bouopda

Un article de Caverne des 1001 nuits.

Trois nouveaux nés habillés en blanc
Au quartier mokolo
Deux jeunes habillés en noir
Au quartier bastos
Un vieillard à moitié vêtu de bleu
Au quartier obili
Un mort habillé en blanc en direction du ciel
Un vivant vêtu d’un bracelet noir
De ceux habillés en ténèbre
Les mains sur leurs narines épatées
Toujours fugitifs quant au décès
Des fidèles en tunique blanche
Sur leurs narines épatées
Tous décident donc de sourire et non de frémir
Mais c’est difficile
Ils se lèvent d’un geste brusque
Dans un élan de conflits
Pour saluer le charismatique vieillard.


Gervais de Collins Noumsi Bouopda


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