L'obsession névrotique française de l'universalité

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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Fréquemment, la société française, ou de manière plus restreinte, une partie de l'opinion publique française, illustre une obsession française pour le concept d'''universalité''. A chaque grand débat dont l'enjeu dépasse les frontières françaises, cette obsession revient, moralisatrice et simplificatrice, s'appliquant à tous les autres pays alors même qu'elle ne s'applique pas en France même. Fréquemment, la société française, ou de manière plus restreinte, une partie de l'opinion publique française, illustre une obsession française pour le concept d'''universalité''. A chaque grand débat dont l'enjeu dépasse les frontières françaises, cette obsession revient, moralisatrice et simplificatrice, s'appliquant à tous les autres pays alors même qu'elle ne s'applique pas en France même.

Version du 26 avril 2009 à 19:43

Ou comment la dictature de l’universel cache un péril aliénant

Sommaire

Introduction

Fréquemment, la société française, ou de manière plus restreinte, une partie de l'opinion publique française, illustre une obsession française pour le concept d'universalité. A chaque grand débat dont l'enjeu dépasse les frontières françaises, cette obsession revient, moralisatrice et simplificatrice, s'appliquant à tous les autres pays alors même qu'elle ne s'applique pas en France même.

Avec une régularité prévisible, ce trait quasi pathologique de l'"esprit français" s'illustre :

  • dans le débat sur la constitution européenne,
  • dans le débat sur la guerre en Irak,
  • dans la politique étrangère moralisatrice de la France,
  • dans la vision des pratiques religieuses des autres pays,
  • etc.

Loin de comprendre que la France était vue en dehors de ses frontières comme un pays impérialiste et prétentieux comme les Etats-Unis, notamment en Afrique ou au Moyen-Orient, une partie de l'opinion publique française joue sur un certain nombre de raisonnements éculés visant à démontrer que le "modèle français" est un exemple universel devant être exporté en dehors de France pour le bien des pays concernés.

Au delà de la logique simpliste qui vise à brandir l'universalité de la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen comme une arme absolue, on constate une étonnante méconnaissance des problèmes des autres pays, y compris des pays proches, dont les spécificités sont oubliées car entrevues au travers d'un canevas terriblement réducteur.

Il est nécessaire de décortiquer cette obsession française pour l'"universalité" surtout quand cette dernière devient le prétexte à la négation morale de la différence des autres.

Les références politiques françaises basées sur des caricatures

La base de l'argumentaire logique visant à démontrer l'universalité du modèle français nécessite de positionner la France dans son rapport avec les autres pays, et notamment des pays "exemples", exemples en bien ou en mal, exemple de ce qu'il est bien de faire et exemple de ce qu'il n'est pas bien de faire.

Ces pays "exemples" sont caricaturés et jugés à l'aune du regard déformant français, tantôt pour justifier une politique de copie de "ce qui a marché", tantôt pour fustiger une politique qui n'a pas marché et donc se recentrer sur la méthode française "universelle" d'aborder ou de résoudre des problèmes.

Le modèle Suédois

Le modèle Suédois est, à plus d'un titre, une source continue d'inspiration pour les politiques de gauche centrées sur une notion d'Etat interventionniste et régulateur des moindres détails de la vie du citoyen et des entreprises.

L'Etat, en Suède, fut, pendant longtemps un modèle d'interventionnisme extrême. Il est nécessaire de préciser que cet interventionnisme n'est possible, dans certaines limites, que si la population "joue le jeu" et est, donc, disciplinée, ce qui est un des traits de certains peuples nordiques. Il va de soi que le français contestataire n'est pas totalement à l'image du suédois discipliné, partagé entre des influences nordiques d'une part, et des influences très latines de l'autre.

Le système suédois égalitariste provoque un certain nombre de désagréments inconnus en France :

  • les salaires n'étant pas distribués sur une palette large dus à des contrôles d'Etat, un chauffeur de bus peut toucher quasiment le même salaire qu'un ingénieur, d'où un manque de motivation par l'argent ;
  • les étudiants sont payés pendant leurs études, ce qui a pour effet étonnant de voir des familles se rompre brutalement dès lors que les enfants sont habilités par l'Etat à vivre une vie subventionnée indépendante ; il y a donc une mise en place d'une légitimité quasi institutionnelle de la rupture de la cellule familiale ;
  • les femmes sont très nettement favorisées par rapport aux hommes dans leur relation au travail, l'Etat assumant toutes les conséquences des enfants élevés par des femmes seules ; la conséquence est la création d'associations de défense des pères qui se retrouvent souvent dans le rôle du géniteur n'ayant que peu de droits sur leur progéniture ;
  • l'arrêt maladie étant quasiment automatique en Suède et ne requérant que peu de justifications, la frange de la population active en arrêt maladie est très importante ;
  • la vente d'alcool est très fortement réglementée par l'Etat ce qui occasionne des pratiques alcooliques très étranges au sein de la société suédoise (queues devant les system bolaget le vendredi soir) ;
  • le modèle suédois supposant que les suédois jouent le jeu est très peu tolérant aux migrations de populations étrangères, et donc le racisme envers les immigrés y est très important.

Dans un certain nombre de domaines, la société suédoise, basée sur un Etat omniprésent, peut apparaître à des français ayant une expérience de vie dans le pays comme :

  • un modèle quasi totalitaire,
  • un modèle qui ne peut "intégrer" des personnes étrangères dans la richesse de leurs différences,
  • un modèle "froid" où la notion d'amitié "latine" semble difficile à atteindre.

Ces quelques exemples montrent combien il est risqué de prendre modèle sur un pays dont les mœurs sont profondément différentes afin d'y puiser une inspiration politique. Nous verrons dans la suite de l'article que cette approche peut être liée à l'obsession française pour l'universalité.

Le modèle américain

Le modèle américain est une source d'inspiration pour les politiques économiques de droite. Le rôle de l'Etat est, essentiellement, de garantir la liberté du peuple et de ses composantes. D'une certaine façon, l'Etat ne semble pas avoir pour rôle de permettre à ceux qui naissent défavorisés de jouir de cette "liberté", liberté qui est avant tout une liberté économique, soit la liberté de consommer, liberté basée sur l'argent et la facilité d'entreprendre.

La tradition américaine est une tradition protestante au sein de laquelle l'ordre des valeurs n'est pas le même que celui des pays latins de tradition catholique. Dans les pays de tradition protestante, l'argent est un bien (de Dieu), l'argent a un côté positif indubitable, il est le moyen de se faire reconnaître socialement, il est le biais naturel de toute évolution sociale. Aux Etats-Unis, réussir, c'est gagner de l'argent. Dans les pays de tradition catholique en revanche, l'argent est placé au second plan derrière une tradition de l'amour. L'argent y est donc vu a priori comme sale, comme mauvais, comme écartant l'homme de ses préoccupations humaines et le recentrant sur des préoccupations matérielles.

Le corollaire de tradition protestante de l'argent est la loi (temporelle), et par conséquent la morale qui est l'ensemble des règles faisant en sorte de respecter la loi, les règles. Aux Etats-Unis, la morale et la loi sont des piliers fondateurs de la notion de liberté. L'Etat garantit la liberté au travers de la loi, mais il ne garantit pas le fait que les individus puissent subsister sans apporter eux-mêmes une certaine énergie (voire un certain argent), sans être eux-mêmes impliqués dans leur destin.

Cette notion de liberté est au cœur du « rêve américain », et c'est au vu de la spécificité de la société américaine que ce rêve a un sens, alors que ce dernier reste un phénomène totalement incompris vu de France. En effet, il est impossible pour l'esprit français d'envisager que le rêve américain ne soit pas un rêve social, un projet de société, que l'on puisse dire que ce rêve existe alors que la société paraît déficiente à assumer des conditions de vie décentes pour tous ses membres (ce que, soit dit en passant, la France elle-même ne parvient pas à faire). D'une certaine façon, le rêve américain est totalement étranger à la réflexion française dans la mesure où justement, dans la tradition américaine, c'est le rêve de la possibilité de s'accomplir individuellement, même si l'on ne possède pas d'héritage familial, et de progresser dans la société par le biais de l'argent.

Le respect de la loi est une préoccupation majeure des américains. Cette loi omniprésente, qui revêt un caractère parfois proche de la naïveté la plus étonnante[1], induit des valeurs morales strictes et pesantes, très aliénantes. Le corolaire de la loi omniprésente naïve est que le mensonge est reconnu comme le plus grand des crimes. On ne doit pas mentir aux Etats-Unis parce que c'est mal. Cela ne veut pas dire que personne ne ment, mais cela signifie que la loi est garante de punir les menteurs, tout cela pour assurer la liberté de ceux qui ne mentent pas.

Ainsi, par exemple, une personne normale, sans passé pénal, peut se voir attribuer des prêts importants sur justification de tous les détails de son projet, d'une idée et d'une certaine énergie pour le faire. En France, pour le même projet, il serait nécessaire d'apporter de multiples cautions pour le réaliser et de donner moult justificatifs, moult garanties et de revêtir les comportements du mendiant plus que de ceux de l'entrepreneur. Car, si le banquier américain est confiant parce que mentir ne se fait pas, le banquier français est souvent paranoïaque, illustration de la différence des cultures.

La gestion américaine des associations est aussi tout à fait différente aux Etats-Unis qu'en France. L'association vit de dons et d'une organisation proche de celle d'une société de droit privé. Elle peut réunir des fonds afin de faire du lobbying gouvernemental pour obtenir des changements dans les lois. En France, très rares sont les association qui vivent sans subventions de l'Etat, la plupart ne vivant que des subventions de l'Etat. Si l'Américain donne volontiers ou s'engage dans des actions sociales, souvent par tradition religieuse, le Français ne donne que quand on le culpabilise[2].

La tradition capitaliste elle-même est très différente, et comprendre cette différence de fond est un des enjeux de toute collaboration économique avec des entreprises américaines : aux Etats-Unis, les riches sont souvent des gens ayant fait fortune sur une génération alors que le capitalisme français est plus basé sur un capitalisme de grandes familles bourgeoises, dans lequel le patrimoine se transmet de génération en génération.

Toutes ces différences expliquent les jugements hâtifs des français sur leur voisin américain qu'au fond, ils ne connaissent pas, et qu'ils critiquent sans le connaître. De plus, toute politique inspirée du "modèle américain" devrait prendre en compte cette profonde différence de culture entre les deux pays. Bien entendu, il est évident qu'un français exilé aux Etats-Unis aura du mal à s'adapter à cette société moraliste, basée sur l'argent et dans laquelle l'amitié, elle-même, ne correspond souvent à rien de ce que l'on peut connaître dans les pays latins. En effet, les conventions sociales sont si fortes qu'il est bien difficile de lier une relation qui aille au delà de la surface des choses. Le discours américain génère un conformisme très étendu qui souvent ne se résout que par du sang et des larmes, comme si les Etats-Unis ne connaissaient que peu la notion du juste milieu.

Des comparaisons caricaturales

C'est pourquoi critiquer les autres pays au regard de notre culture française est une erreur logique, même si nous nous trouvons plus à l'aise dans la société qui est la nôtre que dans la société américaine. Là est la grande ambiguïté de la diabolisation des Etats-Unis : diaboliser, c'est ne pas chercher à comprendre la différence, c'est projeter nos valeurs sur un pays qui en a de différentes et c'est surtout confondre le fait de se trouver bien dans sa tradition - ce qui est normal - et trouver une solution aux problèmes des autres passant obligatoirement par une alignement sur la tradition française.

En un sens, l'universalité à la française et l'universalité à l'américaine souffrent des mêmes failles logiques. Quand les américains vont en Irak pour y importer leur modèle de démocratie, ils commettent une erreur, mais une erreur de même nature que celle commise par les français qui les jugent sur leur misère intérieure et proclament que si l'Etat américain s'inspirait de l'Etat français, tous les problèmes de pauvreté américains seraient résolus. Le face à face Chirac Bush préalable à la Guerre d'Irak illustre parfaitement ce propos de deux mondes identiques se reprochant chacun des traits communs.

L'obsession de l'universalité comme symptôme

Les paramètres oubliés dans les débats sur les modèles étrangers sont simples : l'état d'esprit du pays et de sa population. Cet état d'esprit passe par l'histoire du pays, sa culture et ses mentalités. Or, en France, nous sommes si "universels" que nous n'avons pas besoin de nous intéresser aux différences des autres : nous savons tout, a priori.

L'universel en tant qu'idée française a donc un certain nombre d'avantages[3] :

  • un avantage moral tout d'abord, car en pensant à l'universel, nous nous confortons dans l'idée fausse de penser à l'autre ;
  • l'économie licite de l'investissement dans la connaissance des autres, car en connaissant l'universel, nous sommes certains de connaître toutes les problématiques de tout le monde ;
  • un gonflement incroyable de nos prétentions, frisant le narcissisme, car notre "ego universel" nous permet de nous postuler en tant que gardiens de la morale mondiale, cela dans tous les contextes et toutes les situations[4].

Or, l'obsession de l'universel est une névrose de société qui se traduit par une altération de la vision de la réalité et des troubles du comportements liés à cette altération[5]. L'universel est notre dieu ; c'est notre foi ; c'est au travers de lui que nous simplifions le monde autour de nous et que nous le jugeons suivant nos propres critères et avec notre esprit, dans l'absolue ignorance ou négation des différences de l'autre. L'universel donne une vision biaisée de la réalité, une vision complètement projective et irréelle, une vision narcissique dans laquelle nous ne voyons que notre image, une vision qui baigne notre vie quotidienne et notre mode de représentation des faits quotidiens nationaux et internationaux.

Cette obsession peut néanmoins se comprendre, notamment si l'on considère l'histoire de France et la Révolution Française. L'universel est une illusion traditionnelle de longue haleine en France et il est nécessaire de se souvenir qu'en 1789, les révolutionnaires française voyaient dans leurs rêves le soulèvement de tous les peuples contre les monarchies qui les pilotaient[6]. Lorsque l'Amérique acquiert son indépendance, souvenons-nous que le but de la France était de contrer les Anglais plus que libérer les Américains.

Si nous creusons encore dans ce sillon de l'inconscient collectif français, nous retrouver notre tradition catholique qui a toujours favorisé (et parfois défendu dans le sang) une vision unique de la société, une vision universelle. Cette dernière devait être envisagée comme le bien futur nécessaire de l'humanité, d'où une certaine tendance à projeter ce qui existait chez nous chez les autres. Si l'universel était vu d'une certaine façon en France, il fallait qu'il le soit aussi dans les autres pays proches, et s'il ne l'était pas, ces pays n'avaient rien compris et devaient être pacifiés[7]. Cette obsession devenait névrotique dès lors que la connaissance de la culture de l'autre montrait que la vérité française était loin d'être premièrement absolue, et deuxièmement adaptée à la mentalité d'autres peuples. Il y avait donc blocage, refoulement, et névrose.

Conclusion

Chose étrange, le principe d'universalité est, encore aujourd'hui en France, le mode de fonctionnement unanime de presque tous les partis[8]. Ce principe n'est donc pas questionné dans le débat politique car partagé, présupposé comme acquis, par la très grande majorité des acteurs. Nous sommes donc encore loin de l'ouverture d'esprit que nous voulons bien nous accorder en représentations.

Ce principe s'est illustré, il y a peu, par la défense unanime de la laïcité, qui est un modèle très français que la France voudrait imposer au monde comme le modèle universel de collaboration entre l'Etat et les religions. Si le modèle américain est un modèle basé sur le ghetto religieux (et racial), le modèle français a la bonne volonté de séparer le fait de pratiquer une religion du fait de vivre dans un état non religieux. Ce consensus sur la laïcité peut être un choix français tout à fait argumenté, mais l'erreur serait, au moyen du "terreau universaliste", de le présenter comme le moyen universel de faire cohabiter en paix des religions.

Le principe d'universalité a, au delà des comportements névrotiques qu'il implique, des conséquences dangereuses :

  • il induit une confusion logique entre politique intérieure et politique extérieure, mêlant une décision intérieure à un discours moral vis à vis des autres pays ;
  • il bâtit de fausses représentations sociales dont chaque membre de la société doit progressivement se libérer, tout en sachant qu'il vit en France et non dans n'importe quel autre pays du monde ;
  • les courants opposés qu'il génère vont le combattre avec des armes universalistes évoluant sur des représentations du monde tout aussi fausses (alter-mondialisme, communautarisme, etc.)[9].

L'universalité en terme de pensée est donc propice à la manipulation des idées et des personnes, et pourtant est et reste un concept creux au regard de la connaissance. Car, personne ne connaît le monde entier et les spécificités de ce dernier. D'ailleurs, le fait que les deux exemples choisis comme modèle de société à suivre et à ne pas suivre soient des modèles occidentaux est très significatif de la consanguinité occidentale du concept d'universalité. Rien dans ce concept ne vient introduire des visions différentes de sociétés comme celle des pays africains, arabes ou asiatiques.

Il est donc nécessaire de se méfier de tout discours globalisant, ou de toute solution ayant pour but de résoudre de manière absolue des problèmes semblant se poser de la même manière dans des pays différents.

Notes

  1. On pourrait citer le questionnaire que doit remplir tout voyageur entrant aux Etats-Unis dans lequel des questions telles que « êtes-vous un terroriste ou un nazi ? » doivent être répondues par oui ou par non.
  2. Cf. Le tsunami médiatique.
  3. Elle est une défense au même titre que toutes les défenses de type névrotique d'ailleurs.
  4. C'est ce que nous avons fait pour l'Irak. Il est à noter que le principe d'exception culturelle dérive aussi progressivement dans cette direction, ce qui est troublant, car pour des universalistes fanatiques, nous voulons conserver nos exceptions.
  5. Combien de fois en effet, nos contributions politiques apparaissent-elles comme complètement en décalage par rapport au contexte politique dans lequel elles sont émises ? Il y a en France un syndrome du « hors sujet » politique dès lors que les mécanismes de fonctionnement de notre politique intérieure sont transposés sur le plan international.
  6. On pourra faire un comparatif avec l'idée de Lénine d'une révolution du prolétariat dans tous les pays d'Europe.
  7. Il y a là un sujet d'étude très intéressant : l'influence judéo-chrétienne dans la conception révolutionnaire.
  8. L'exception se situe au niveau des partis d'extrême droite qui proposent un modèle de singularité basé sur le sentiment national.
  9. Cf. Sociologie et inconscient collectif.