Aristote et la fleur, par al-Alawi

Un article de Caverne des 1001 nuits.

Qui a raison, la fleur imaginant Dieu comme un parfum, ou Aristote concevant Dieu qui se pense éternellement ? Aristote et la fleur font la même démarche: l'un divinise sa pensée, l'autre ses effluves. Tous deux ont raison, car Dieu est Tout, et chaque partie de la création n'ouvre sur Lui qu'un minuscule angle de vue.

Tout ce qui s'est passé depuis la création jusqu'à aujourd'hui n'est en réalité qu'un éclair et nous vivons tous dans cette instantanéité du Divin. Tout ce que nous voyons est éphémère, hormis Sa Face. Tout ce qui se trouve sur la terre disparaîtra. La Face de ton Seigneur subsiste, pleine de majesté et de munificence (Coran, sourate 55, versets 26-27).


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