A celle qui me gratifia d'un beau sourire, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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Version du 4 août 2007 à 10:28


Moi si renégat, si rebelle, si nègre ; moi le dure à cuire ;
Me voilà tout attendri par votre voix maternelle, votre sourire.
Le voile dont vous revêtiez ce si bel état serait-il donc amovible ?
Si vous m’en croyez montrez-le aux âmes tristes et non aux imbéciles.


Belle Dame n’y voyez là aucun manquement je vous en conjure ;
Si vous saviez ce que vaut votre sourire dans un cœur sans envergure ;
Alors vous gratifieriez tous ces anonymes qui vous voient tous les jours ;
Il n’y a rien de si beau que la beauté sans effort lorsqu’elle est sans atours.



La lune dans le silence du ciel cache sa beauté primordiale sous son éclat ;
Mais la mer, vaste étendue sauvage la jalouse car consciente de son état ;
Les hommes sur leurs voiles dévoilent le voile dont elle se revêt ;
Et ses secrets sont à nu qui alimentent les discours et toutes sortes de relais;


Quant à vous douce âme vous ne sauriez en la lune voir rivale ;
Car tout comme elle, vous savez luire sans éclat, éclairer sans éblouir ;
M’empêcher de vous faire de tels compliments sans me voir mourir,
Serait sans doute pour l’ingrat qui s’y hasarde une entreprise plutôt fatale.


Ibrahims


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