Tragédie d'un soir, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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Version du 27 juillet 2007 à 20:11

Elle est morte ce soir
Elle n’a même pas pu sourire aux pompiers
Pourtant elle voulait qu’ils retirent ce noir
Ce voile qui couvrait ses yeux ensoleillés
Elle a fermé ses yeux pour la dernière fois
Dans ce froid de septembre sous les yeux de la loi
Cette impuissante machine des hommes vaniteux
Pourtant elle s’était fait belle pour cet ultime adieu
Un choc, une tôle froissée un silence puis la mort
C’est comme ça qu’elle a tiré sa révérence
Trois ans écrasés sous autant de violence
Qui accuser ? L’imprudence et le sacré sort ?
Elle a rendu l’âme dans un soupire ensanglanté
Elle a étanché sa soif dans son propre sang
Elle est morte parce que l’on se mesurait au temps
Oui lecteur je ne pouvais par ces vers t’enchanter

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