Aphorismes XIX

Un article de Caverne des 1001 nuits.

Version du 1 mai 2009 à 15:19 par 1001nuits (Discuter | Contributions)
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L'homme projette souvent tant sa psyché sur les choses qu'il ne comprend pas qu'il les dénature en les faisant à sa propre image.


On ne peut pas comprendre ce qu'on n'a pas en nous-mêmes ; parfois, on ne peut même pas se le représenter.


Il arrive un moment où l'on sait que l'on doit se sauver soi-même ; non sans aide, mais soi-même.


Nous apprendrons toujours plus de nous-même que tout ce que nous apprendrons dans tous les livres du monde.


Nous ne recherchons toujours que nous-mêmes, souvent au travers des autres.


Peu de gens comprennent que l'éthique est comme la religion : elle va à l'encontre de l'ego.


Il ne faut pas confondre ego et soi.


On ne critique chez les autres que les travers que l'on a en soi-même.


La synthèse intellectuelle est un processus fascinant : parfois, l'on est si synthétique que ce que l'on dit n'a plus aucun sens ; parfois une synthèse peut éclairer la vacuité d'un long propos.


Vénérer des livres, c'est vénérer des représentations ou vénérer les auteurs qui les ont écrites ; dans tous les cas, ces vénérations coupent du monde de l'expérience.


Nous sommes beaucoup plus attachés aux fruits de nos actes que nous pourrions le penser.


L'attachement aux fruits des actes signifie pour certains la vie.


Une erreur de l'homme est de croire qu'il peut maîtriser le cours des choses.


Le chemin spirituel est personnel, mais pas social.


Dire non est la première des libertés ; c'est aussi souvent le premier pas en spiritualité pour contester l'asservissement à d'autres humains.


Soit on est soumis à Dieu, soit on est soumis à d'autres hommes ; l'homme soumis à Dieu est libre de la tyrannie de ses semblables.


Nos défauts sont à la mesure de nos qualités.


La possession lie et le lien engendre la souffrance.


Tout en nous est soumis à la loi des causes et des conséquences ; exceptés nos actes gratuits.


L'intuition, c'est voir un peu plus loin que les autres la chaîne des causes et des conséquences.


Dieu est à la fois immanent et transcendant ; en fait, Dieu est au delà de cette distinction intellectuelle.


Le jour où les scientifiques et les religieux exotériques comprendront que la science et la religion ne sont pas en concurrence, nous aurons tous fait un grand pas.



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