Aphorismes XII

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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On ne voit du monde que ce que l'on peut en voir.


On nous ment d'autant plus que nous sommes prêts à croire ces mensonges, comme on ne nous dit de la vérité que ce qu'on nous croit capable d'entendre.


La vérité n'est pas relative ; mais notre perception de la vérité est limitée par ce que nous sommes.


On ne voit du monde que ce qui est en nous.


Le mal ne peut être défini, mais comme le bien, il se ressent.


Les prétextes nous servent à couvrir nos mensonges.


L'éducation par les prétextes est un poids dont il faut se libérer, tout en ne confondant pas prétextes et conditionnement, car l'un peut être conscient et l'autre ne l'est que très difficilement.


La nature de toute vérité est d'être colorée de bien ou de mal, ce qui est loin du manichéisme contrairement à ce qu'on pourrait en penser.


A force de jouer des forces négatives, on devient négatif soi-même.


La miséricorde est la plus grande force de l'homme, car c'est un trait divin.


L'ego est un poids inutile.


Une personne sans mensonge est transparente mais lumineuse.


D'une certaine façon, le péché au sens religieux et le mensonge se recouvrent.


On est l'enfant de ses propres mensonges.


Se débarrasser des mensonges, c'est enlever des voiles.


Nous sommes dans des situations ésotériques plus souvent que nous ne le pensons : il suffit que la connaissance des choses ne soit pas partagée entre les personnes présentes.


La connaissance n'est pas que travail de l'intellect.


S'il existait une connaissance supérieure, il serait justifiable qu'elle soit cachée, juste pour la protéger de la souillure.


La mécanique intime de certains raisonnements est la base même de l'aliénation.


La lutte contre ses propres travers est un combat permanent qu'il faudrait être sot pour considérer comme terminée, cela quelque à n'importe quel âge.


Une situation devrait toujours être estimée pour ce qu'elle est et non pour ce à quoi elle ressemble, que cette ressemblance trouve sa source dans notre inconscient collectif ou dans notre expérience personnelle.


Le plus grand danger en matière de sentiments est la confusion : confusion de personnes, de temps, de sentiments, etc.


Il y a deux façons de vivre sans se poser de questions : la bêtise et l'illumination. Et encore, il n'est certain que la bêtise existe.


Les personnes sans ressenti sont des monstres aveugles.


Le ressenti est l'œil intérieur ; il s'éduque comme tout sens.


Si une personne ne voit pas une chose, ce n'est pas forcément que cette chose n'existe pas ; c'est peut-être aussi que cette personne ne sait pas « voir ».


« Si tu as le choix de la réaction, choisis l'amour aussi souvent que tu le pourras. »



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