Quête, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
(Différences entre les versions)
| Version du 25 juillet 2007 à 09:13 (modifier) Alzeituni (Discuter | Contributions) (Nouvelle page : J’ai longtemps erré à la recherche de ce vin J’ai vu une coupe dans les mains des devins L’ivresse les rendait arrogants et prétentieux Ils promettaient le bonheur sur t...) ← Différence précédente |
Version du 25 juillet 2007 à 11:14 (modifier) (défaire) 1001nuits (Discuter | Contributions) Différence suivante → |
||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
| - | J’ai longtemps erré à la recherche de ce vin | + | :J’ai longtemps erré à la recherche de ce vin |
| - | J’ai vu une coupe dans les mains des devins | + | :J’ai vu une coupe dans les mains des devins |
| - | L’ivresse les rendait arrogants et prétentieux | + | :L’ivresse les rendait arrogants et prétentieux |
| - | Ils promettaient le bonheur sur terre et dans les cieux | + | :Ils promettaient le bonheur sur terre et dans les cieux |
| - | Ils ramenaient de l’avenir les projections du présent | + | :Ils ramenaient de l’avenir les projections du présent |
| - | Et les foules assemblées les recevaient comme des présents | + | :Et les foules assemblées les recevaient comme des présents |
| - | Cette coupe ne contient certainement pas de vin | + | :Cette coupe ne contient certainement pas de vin |
| - | Elle est pleine de stimulant et d’un mélange de venin | + | :Elle est pleine de stimulant et d’un mélange de venin |
| - | J’ai vu une coupe dans la main des acétiques | + | :J’ai vu une coupe dans la main des acétiques |
| - | Leurs regards étaient ternes et pathétiques | + | :Leurs regards étaient ternes et pathétiques |
| - | Ils avaient le vin mais comptaient les gorgées | + | :Ils avaient le vin mais comptaient les gorgées |
| - | Ils énuméraient les dons et les moutons égorgés | + | :Ils énuméraient les dons et les moutons égorgés |
| - | L’ivresse promise faisait place à l’éloquence | + | :L’ivresse promise faisait place à l’éloquence |
| - | Toujours plein de science et de belles sentences | + | :Toujours plein de science et de belles sentences |
| - | Ils maudissent l’enfer et loue le paradis | + | :Ils maudissent l’enfer et loue le paradis |
| - | Rien ne les amuse, rien ne les ravi | + | :Rien ne les amuse, rien ne les ravi |
| - | J’ai vu une coupe dans les mains des savants | + | :J’ai vu une coupe dans les mains des savants |
| - | Ils étaient plutôt occupés à aller de l’avant | + | :Ils étaient plutôt occupés à aller de l’avant |
| - | Trouver de quoi ce compose ce précieux vin | + | :Trouver de quoi ce compose ce précieux vin |
| - | Ils reproduisent la beauté des gouttes en vain | + | :Ils reproduisent la beauté des gouttes en vain |
| - | Tout ce qu’ils découvrent, ce ne sont que ses odeurs | + | :Tout ce qu’ils découvrent, ce ne sont que ses odeurs |
| - | Qu’ils y cueillent comme des fleurs | + | :Qu’ils y cueillent comme des fleurs |
| - | L’essentiel de la boisson se rependant sur le sol | + | :L’essentiel de la boisson se rependant sur le sol |
| - | Et l’ivresse véritable prend son envol | + | :Et l’ivresse véritable prend son envol |
| - | Puis ce jour là une mélodie me parvint loin des grandes voies | + | :Puis ce jour là une mélodie me parvint loin des grandes voies |
| - | C’étaient des pauvres diables enivrés qui donnaient de la voix | + | :C’étaient des pauvres diables enivrés qui donnaient de la voix |
| - | Ils avaient bu le vin et brisé la coupe qui la contenait | + | :Ils avaient bu le vin et brisé la coupe qui la contenait |
| - | Ils avaient oublié jusqu’au goût du vin qu’elle contenait | + | :Ils avaient oublié jusqu’au goût du vin qu’elle contenait |
| - | Seule l’ivresse leur donnait la joie et la tristesse à la fois | + | :Seule l’ivresse leur donnait la joie et la tristesse à la fois |
| - | Leur demeure était remplie de cette odeur qui arrache la foi | + | :Leur demeure était remplie de cette odeur qui arrache la foi |
| - | Bien que lucide, je ne puis m’empêcher de me joindre à eux | + | :Bien que lucide, je ne puis m’empêcher de me joindre à eux |
| - | Et sans espoir, de faire semblant d’être ivre pour vivre plus heureux | + | :Et sans espoir, de faire semblant d’être ivre pour vivre plus heureux |
| {{Kone}} | {{Kone}} | ||
Version du 25 juillet 2007 à 11:14
- J’ai longtemps erré à la recherche de ce vin
- J’ai vu une coupe dans les mains des devins
- L’ivresse les rendait arrogants et prétentieux
- Ils promettaient le bonheur sur terre et dans les cieux
- Ils ramenaient de l’avenir les projections du présent
- Et les foules assemblées les recevaient comme des présents
- Cette coupe ne contient certainement pas de vin
- Elle est pleine de stimulant et d’un mélange de venin
- J’ai vu une coupe dans la main des acétiques
- Leurs regards étaient ternes et pathétiques
- Ils avaient le vin mais comptaient les gorgées
- Ils énuméraient les dons et les moutons égorgés
- L’ivresse promise faisait place à l’éloquence
- Toujours plein de science et de belles sentences
- Ils maudissent l’enfer et loue le paradis
- Rien ne les amuse, rien ne les ravi
- J’ai vu une coupe dans les mains des savants
- Ils étaient plutôt occupés à aller de l’avant
- Trouver de quoi ce compose ce précieux vin
- Ils reproduisent la beauté des gouttes en vain
- Tout ce qu’ils découvrent, ce ne sont que ses odeurs
- Qu’ils y cueillent comme des fleurs
- L’essentiel de la boisson se rependant sur le sol
- Et l’ivresse véritable prend son envol
- Puis ce jour là une mélodie me parvint loin des grandes voies
- C’étaient des pauvres diables enivrés qui donnaient de la voix
- Ils avaient bu le vin et brisé la coupe qui la contenait
- Ils avaient oublié jusqu’au goût du vin qu’elle contenait
- Seule l’ivresse leur donnait la joie et la tristesse à la fois
- Leur demeure était remplie de cette odeur qui arrache la foi
- Bien que lucide, je ne puis m’empêcher de me joindre à eux
- Et sans espoir, de faire semblant d’être ivre pour vivre plus heureux
| Navigation [[{{{1}}}, par Ibrahims Kone|{{{2}}}]] - [[{{{3}}}, par Ibrahims Kone|{{{4}}}]] |

