Vertige, de Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

(Différences entre les versions)

Version du 23 juillet 2007 à 18:28


Je suis encore pris dans leurs mains dévotes
Ils veulent m’entendre leur accorder mon vote
« Qui de Dieu et de Satan préfèrent tu ? »
« Satan », c’est la réponse que je donne sans hésiter
Puisque leur dieu est comparable avec Satan, son héritier
Je le renie même si je dois être abattu
Ils adorent la frêle feuille qu’ils tiennent en main
Oubliant la tablette dont elle n’est qu’un des reflets
Satisfaits ils prétendent attendre le coup de sifflet
Le signal du départ vers l’éternel demain
Coffre fort, comptabilité, tous des contrebandiers
Ils oublient que cette banque est tenue par un infaillible financier
Comment peuvent – ils faire de la créature l’égal du créateur ?
Tout se comptabilise, le nombre de prière, les largesses ;
Le nombre des pierres lancées à Satan le manipulateur
Il refuse le discernement et la divine sagesse
Se contentant de récits que ferait un bon perroquet
Ils sont ivres de haine, et blasphèment entre deux hoquets
Attribuant à ceux-ci des places au paradis,
Ils condamnent ceux là à vivre en enfer
Ils ont compris la belle lecture à l’envers
Ce sont eux que l’on nomme érudits
Mon Dieu à moi est plein de miséricorde
Il est ALLAH, sans associé et n’a pas d’égal
La science et le discernement, il accorde
Sa générosité est sans limite, il est le bien, il est le mal
Nous parcourons sa science selon la capacité de notre monture
Et Satan est sans aucun doute l’une de ses tristes montures.

IBN AKIM HERO